Jean Monnet, architecte de la vassalisation atlantiste

Éric Branca, historien spécialiste des relations franco-américaines, livre une analyse critique et souverainiste de la construction européenne, centrée sur Jean Monnet. Branca argue que l’UE n’est pas un projet d’émancipation européenne, mais une entreprise américaine pour ancrer le continent dans une dépendance économique, militaire et politique. 1. Introduction : L’Europe actuelle, fidèle à sa “source atlantique” Contexte contemporain : Branca ouvre sur la dépendance accrue de l’UE vis-à-vis des États-Unis post-élection de Trump (2024). Il cite trois “images fortes” : 27 juillet 2025 : Accord commercial UE-USA en Écosse (Ursula von der Leyen et Trump), qualifié de “capitulation” : ouverture des frontières aux produits US et engagement à exporter des capitaux européens vers l’Amérique. 18 août 2025 : Chefs d’État européens alignés à la Maison Blanche, contraints d’acheter des armes US pour aider l’Ukraine. 13 octobre 2025 : Sommet de Charm el-Cheikh (Égypte) sur la paix israélo-palestinienne, où Trump “dicte” aux leaders européens comme un “maître d’école”. Thèse introductive : Paraphrasant Jean Jaurès (“C’est en allant vers la mer que les fleuves restent fidèles à leurs sources”), Branca affirme que l’UE reste fidèle à sa “vraie source” américaine, non européenne. Trump, “dépourvu de surmoi”, dit “tout haut ce que ses prédécesseurs pensaient tout bas” : un “bon Européen est un Européen vassalisé”. Von der Leyen incarne cette acculturation, se félicitant d’investir en Amérique pour “maintenir leur avance technologique” (IA), au détriment de l’Europe. Problématique : Comment les Européens se sont-ils “acculturés à leur propre vassalisation” ? Réponse : en remontant 80 ans en arrière, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. 2. Contexte historique : De la SDN à l’ONU, l’intérêt américain pour une Europe intégrée Différence entre 1918 et 1945 : Après 1914, les États européens sont “debout” (sauf Autriche-Hongrie) ; l’aide US est financière (dettes de guerre), non militaire (mythe de “La Fayette nous voilà”). Après 1945, l’Europe de l’Ouest est “par terre” sans les Américains ; les vaincus (Allemagne, Italie) sont passifs. L’Europe non communiste devient un “enjeu de sécurité” (vs. URSS) et commercial pour Washington. Rêve européen récupéré par les USA : Avant 1945, l’idée d’ ”États-Unis d’Europe” (Victor Hugo) est pacifiste et européenne (SDN, 1919, sans US). Post-1945, les Américains la “prennent en main” via l’ONU (1945), pour modeler l’Europe à leurs intérêts. 3. Portrait de Jean Monnet : L’ ”homme en avance” et son projet mondialiste Biographie : Né en 1888 (2 ans avant de Gaulle) à Cognac, fils d’exportateur riche (alcools vers UK/USA). Élevé sans “conscience dramatique de la nation” (contrairement à de Gaulle, né à Lille en 1890). À 16 ans, à la City de Londres : “milieu fermé socialement mais ouvert sur le monde” (Shanghai, Tokyo, New York) – ébauche de la “superclasse mondialisée”. Fortune précoce (18 ans) via échanges cognac-pelures (Canada-Révilion). Banquier à New York (Banque Lazard, 1908) ; réformé en 1914, spécialisé dans ventes d’armement US à Alliés. Influence clé : Pris sous coupe de Paul Warburg (cofondateur Fed, 1913), qui l’initie à la politique : “directoire mondial anglo-saxon” inspiré de Cecil Rhodes. Monnet consacre sa vie au “gouvernement mondial” ; l’Europe n’est qu’une “étape” (Mémoires, 1976 : “Les nations souveraines ne sont plus le cadre […] La communauté européenne n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain”). Méthode : Progressive (“spillover effect” : engrenage irréversible) pour éviter oppositions. Manipulation : “S’il faut du temps pour arriver au pouvoir, il en faut peu pour expliquer à ceux qui y sont comment sortir de leurs difficultés […] Si c’est au prix de l’effacement, je choisis l’ombre” (Mémoires). Profite des crises pour imposer la “disparition des structures étatiques” au profit du fédéralisme. 4. Les années de guerre : Monnet, conseiller de Roosevelt et architecte de l’intégration Rôle central : Dès 1939, via livre de Clarence Streit (proche, inspiré par Monnet) : Union Now (sous-titre : “Proposition américaine pour une fédération des grandes démocraties”). Manuel concret : 1re étape, union des 15 démocraties atlantiques (proto-OTAN, 1949) ; transfert de 5 prérogatives (citoyenneté, paix/guerre, commerce, monnaie, communications). 1940 – 1943 : Conseiller de Roosevelt (affaires européennes) ; patron du “système Prê-Lease” (Lend-Lease : prêts d’armes sans paiement immédiat, créant dettes). Propose fusion franco-britannique (16 juin 1940, avec Streit et John Foster Dulles – futur secrétaire d’État, lié à CIA via frère Allen). Échec (armistice Pétain), mais méthode révélée : crise = opportunité pour fédéralisme. Conflit naissant avec de Gaulle : 1re rencontre (juin 1940, Londres) ; de Gaulle refuse dettes du Pre-Lease (rembourse via empire). Monnet voit de Gaulle comme “os” ; télégramme à Roosevelt (1943) : “L’entente est impossible avec lui […] Il est un ennemi de la construction européenne […] Il doit être détruit”. Double jeu : soutient de Gaulle pour livraisons, mais complote (ex. : AMGOT, 1944). 5. Post-1945 : La matrice supranationale et l’influence US Départ de de Gaulle (1946) : Plus d’obstacle ; libido dominandi US et manœuvres de Monnet s’accélèrent. OTAN (1949) : Dispositif militaire + assemblée parlementaire (proto-État). CECA (1950−1951) : “Matrice” de l’UE. Déclaration Schuman (9 mai 1950) : paix franco-allemande via pooling charbon/acier, mais “1re étape de la fédération européenne”. Institutions : Haute Autorité (gouvernement supranational), Assemblée (proto-Parlement), Cour de justice (droit UE > droits nationaux – primat technocratique sur démocratie). Intérêt US : Imposer volonté à structure non élue, malléable (vs. gouvernements démocratiques). Collaboration : Élaborée avec Département d’État ; Monnet (24 mai 1950) : “Grâce à la CECA, collaboration étroite avec les USA”. Financements occultes : 50 – 100 M$ (1950−1959) via Comité américain pour une Europe unie (présidé par William Donovan, ex-OSS/CIA ; succédé par Allen Dulles). Contrôle anti-détournement. Témoignages : Schuman : “C’est Jean Monnet qui, dans un petit hôtel de la rue de Martignac, a ébauché […] l’idée de la CECA” (même du gouvernement). Pascal Fontaine (secrétaire Monnet) : Opération secrète (9 confidents) ; diplomates écartés car défendent souveraineté. Étienne Hirsch : “La sidérurgie n’a pas joué […] Notre préoccupation : disparition des souverainetés […] Institutions supranationales qui déborderaient l’acier/charbon”. Échec CED (1954) : Armée européenne sous commandement US ; torpillé par union sacrée autour de de Gaulle (PCF à extrême droite, comme référendum 2005). 6. Le “duel du siècle” : Résistance gaulliste et relance monnettienne Traité de Rome (1957) : Monnet (1955, Comité d’action pour les États-Unis d’Europe) : Marché commun sans “barrières douanières […] Pour toutes ces matières, il n’y a plus de frontières ni de nations”. De Gaulle (1958) l’infléchit en confédéral (unanimité vs. majorité qualifiée) ; Crise
L’État profond, sa vie, son œuvre selon Thierry Meyssan

Thierry Meyssan est décidément l’analyste qui offre le plus large perspective de la géopolitique ; et il est également celui qui décode le mieux l’action de Trump. Synthèse chapitrée des thèmes de la vidéo : Chapitre 1 : Introduction et Contexte Personnel de Thierry Meyssan Chapitre 2 : La Lutte de Trump contre l’État Profond Américain Chapitre 3 : Le “Trident” des Alliances Impérialistes (Israël-Ukraine-USA) Chapitre 4 : Extension Globale : Le Quatrième Pôle (Japon) et Idéologies Racistes Chapitre 5 : Stratégies de Paix de Trump et Critique des Coalitions Bellicistes Chapitre 6 : Infiltrations dans les Institutions Internationales et Racines Historiques Chapitre 7 : Trump, Héritage et Retour au Droit International Temps limité : 3 ans (ou moins si midterm perdu) pour immense tâche ; risque d’assassinat (Meyssan prédisait cela en 2016). Successeur JD Vance (nationaliste chrétien, anti-Soros/straussiens) comme assurance. Défauts humains de Trump (ostentation financière) éclipsés par réalisations ; soutien nécessaire face à “carpettes” élites. Décision CIJ (actualité) : Israël doit appliquer résolutions ONU et droit humanitaire (aide à Gaza/Jordanie ; 100+ violations en 80 ans). Retour forcé au droit international (créé par Russes/Français ; revendiqué par BRICS). France viole aussi (ex. : Mayotte). Appel à vérifier discours vs. actes (ex. : MAE française piétine droit international).
Tous complotistes ? Petit traité de résistance intellectuelle

Captivante conférence d’Idriss Aberkane aux assises de l’UPR édition 2025. En voici une synthèse argumentaire : Introduction :Développer sa culture générale contre la manipulation des esprits C’est la manipulation des idées qui nous rend “esclaves” dans notre tête, en nous empêchant de penser librement. Par exemple, ça mène à une perte de contrôle sur nos vies ou sur nos pays (comme dans l’Union européenne). Charles de Gaulle disait en 1934 que la culture générale est la meilleure façon d’apprendre à commander sa vie. Le titre provocateur, “Soyez fier d’être complotiste”, signifie qu’il faut être fier de douter des versions officielles quand elles paraissent suspectes, car c’est souvent justifié. Comment les mots changent de sens : De l’insulte à un symbole de fierté Comment le mot “complotiste” (ou “théorie du complot” en anglais) a été transformé en insulte pour faire taire les gens ?? Au début, en 1910, un historien américain nommé James Ford Rhodes utilisait “conspiracy theory” de manière positive pour décrire un vrai complot : des propriétaires d’esclaves du Sud des États-Unis qui essayaient d’influencer le gouvernement pour étendre l’esclavage. C’était un fait historique prouvé. Mais en 1963, après l’assassinat du président Kennedy, une commission officielle (la Commission Warren) a donné une explication qui ne convainquait pas tout le monde. La CIA, une agence de renseignement américaine, a alors changé le sens du mot dans un document secret (note 1035 – 96) : “théorie du complot” est devenu une moquerie pour discréditer ceux qui doutaient. Aujourd’hui, en 2025, des documents rendus publics par Donald Trump prouvent que la Commission avait menti, donc ceux qui doutaient avaient raison ! Pour montrer que ce n’est pas un cas unique, voici d’autres exemples historiques où des insultes deviennent positives quand les gens les revendiquent. Par exemple : – Chez les Romains, les rebelles de Spartacus étaient appelés “esclaves rebelles” (servile rebelles) comme une insulte, mais ils s’en sont emparés avec fierté. – “Rustique” voulait dire “paysan grossier”, mais le poète Virgile l’a rendu noble dans ses poèmes sur l’agriculture, commandés par l’empereur Auguste. – “Gothique” était une moquerie pour l’architecture des cathédrales françaises (inventée à Saint-Denis, inspirée des forêts), vue comme “barbare” par un historien italien, mais les romantiques du XIXe siècle l’ont transformé en compliment. – D’autres mots comme “romantique” (vulgaire au XVIIIe siècle), “impressionniste” (moquerie pour des peintres refusés dans un salon), “baroque” (qui vient de “verrue” pour dire irrégulier), “queer” (insulte pour homosexuel, devenue fierté), “cowboy” (insulte pour pauvres cow-boys au XIXe), ou “big bang” (moquerie d’un scientifique en 1949 contre une théorie d’un prêtre astronome) ont suivi le même chemin. Même des objets comme la cravate (à l’origine un tissu croate vulgaire, popularisé par Louis XIV) ou la perruque (pour cacher la calvitie due à la syphilis, devenue symbole des juges anglais) montrent comment ce qui est moqué peut devenir respectable. Le message : les puissants utilisent des mots pour rabaisser, mais on peut les retourner contre eux. Aujourd’hui, les jeunes disent “je suis complotiste” sans honte, car c’est juste poser des questions. La psychologie derrière l’esclavage des idées Pourquoi les gens acceptent d’être “esclaves” dans leur tête ? Harriet Tubman, une abolitionniste américaine qui aidait les esclaves à s’évader via un réseau secret (Underground Railroad) portait toujours un pistolet pour forcer ceux qui hésitaient à continuer, car psychologiquement, beaucoup préféraient la sécurité connue de l’esclavage plutôt que l’inconnu de la liberté – c’est comme un prisonnier qui se sent bien dans sa cellule routinière. Il existe une “impuissance apprise” : un psychologue nommé Martin Seligman a électrocuté des chiens dans une cage ; au début, ils sautaient pour éviter, mais quand toute la cage était électrifiée, ils se résignaient. Même en ouvrant la cage, ils ne sortaient plus, ils avaient intériorisé la cage ! C’est contagieux et utilisé par des groupes comme la CIA ou les guérillas colombiennes (FARC), qui font répéter “je suis seul” aux otages pour les briser mentalement. D’autres expériences montrent comment on préfère suivre le groupe plutôt que la vérité : – En 1951, Solomon Asch a demandé à des gens de comparer des longueurs de lignes ; avec des complices qui mentaient, 75 % des participants changeaient d’avis pour se conformer, même si c’était évident. – En 1935, Muzafer Sherif a montré que les opinions du groupe l’emportent sur nos propres sens. – En 1961, Stanley Milgram a fait croire à des gens qu’ils donnaient des chocs électriques mortels ; 65 % obéissaient à une autorité en blouse blanche, même si ça allait contre leur morale. Dans les cultures où le groupe prime (collectivistes), c’est encore plus fort. Le “complot sophisme” (un terme inventé par un philosophe français, Alexis Haupt) consiste à traiter de “complotiste” quiconque pose une question gênante, pour éviter de répondre. Ça crée du “gaslighting” : faire douter de ses propres perceptions, comme quand on a nié que la cérémonie des JO 2024 parodiait la Cène, malgré les aveux de l’actrice Barbara Butch. Des exemples concrets où les “complotistes” avaient raison Presque toutes les guerres des 150 dernières années commencent par un mensonge, car les gens n’aiment pas la guerre – dire la vérité pourrait donc promouvoir la paix. – Exemples anciens : Les nazis en 1939 ont tué des prisonniers et les ont habillés en soldats polonais (opération Conserve) pour justifier l’invasion de la Pologne ; douter était dangereux. En 1964, les États-Unis ont inventé un incident naval (golfe du Tonkin) pour entrer en guerre au Vietnam (confirmé plus tard). Pendant cette guerre, ils ont même modifié le climat avec des produits toxiques (opération Popeye), empoisonnant des civils. – CIA : Des documents prouvent qu’ils ont testé du LSD sur un village français en 1951, ou contrôlé des journalistes (opération Mockingbird). – Irak 2003 : Le secrétaire d’État américain ment à l’ONU sur des armes inexistantes ; la presse française l’appelait “désinformation massive” à l’époque. – Ukraine depuis 2022 : Le sabotage du gazoduc NordStream n’était pas russe (Biden l’avait menacé) ; des mythes comme un pilote fantôme (Ghost of Kyiv) ou une île héroïque (Snake Island) ont été inventés et démentis sans excuses. L’Occident a soutenu des djihadistes en Syrie. – COVID : Les autorités disaient que les variants n’existaient pas, puis qu’ils étaient protégés par les vaccins (non testés sur la transmission) ; l’ivermectine
Histoire cachée de la Palestine

On nous a souvent dit qu’avant la création d’Israël, la Palestine était en gros un désert infertile. Au contraire, les données historiques confirment largement l’affirmation que la Palestine, hors le Néguev désertique, était une terre fertile, avec des régions comme la Galilée (incluant Nazareth) riches en blé, oliveraies et vergers. Les rapports ottomans, britanniques et les témoignages de l’époque (comme celui de Pierre Loti) attestent d’une économie agricole prospère, soutenue par des systèmes d’irrigation et une population active. Le mythe du « désert infertile » est une construction idéologique visant à minimiser la présence palestinienne et à justifier la colonisation sioniste. Cependant, il est important de noter la variabilité géographique : certaines zones étaient moins productives sans irrigation moderne. Nazareth et ses environs, comme Safouria, étaient des centres agricoles dynamiques. Voilà pourquoi il est important de rétablir les faits et c’est ce à quoi s’emploie l’historienne Marion Sigaut dans son livre sur Mansour Kadosh. Introduction : Contexte personnel et reconnaissance – Prix Palestine et silence médiatique : Marion Sigaut commence par mentionner qu’en 1998, elle a reçu le prix Palestine Mahmoud Hamchari pour son livre *Mansour Kardoch, un juste à Nazareth*, publié chez TheBookEdition. Elle souligne le silence total de la presse française sur cet événement, illustrant une forme de censure ou d’indifférence envers son travail sur la Palestine (1:04 – 1:40). – Objectif de l’intervention : Elle souhaite rétablir une vérité historique sur la Palestine, souvent déformée par la désinformation, en s’appuyant sur son expérience personnelle et l’histoire de Mansour Kardoch, un Palestinien chrétien de Nazareth (0:45 – 1:00). Chapitre 1 : Origines du sionisme et promesses coloniales – L’affaire Dreyfus et le sionisme : Sigaut relie l’émergence du sionisme à l’affaire Dreyfus (1894−1895), qui a divisé la France et révélé un antisémitisme persistant. Theodor Herzl, en réponse, publie *L’État des Juifs* (1896) et organise le premier congrès sioniste à Bâle en 1897, lançant l’idée d’un État juif en Palestine (2:00 – 3:24). – Promesses contradictoires des puissances coloniales : – 1915 – Promesse McMahon-Hussein : Les Britanniques promettent un État arabe souverain en échange du soutien des Arabes contre les Ottomans (3:45 – 4:23). – 1916 – Accords Sykes-Picot : La France et la Grande-Bretagne se partagent secrètement le Moyen-Orient, trahissant la promesse faite aux Arabes (4:50 – 5:15). – 1917 – Déclaration Balfour : Les Britanniques promettent au mouvement sioniste un foyer national juif en Palestine, sur le même territoire promis aux Arabes, créant une contradiction majeure (5:33 – 6:08). Chapitre 2 : La Palestine historique et Nazareth – Description de Nazareth : Sigaut présente Nazareth comme une ville prospère et multiconfessionnelle, centre de la Galilée, avec une coexistence historique entre chrétiens et musulmans. Elle cite Pierre Loti (1894) pour décrire la fertilité de la région, contredisant l’image d’une terre aride (6:20 – 7:12). – La famille Kardoch : Mansour Kardoch, né en 1920, appartient à une famille chrétienne de Nazareth qui exploite un moulin dans la rue du Puits de Marie. Cette famille illustre la vie palestinienne avant les bouleversements (7:18 – 13:01). – Contexte intellectuel palestinien : La Palestine des années 1920 – 1930 est décrite comme un centre intellectuel avancé, avec un fort taux de scolarisation (27 % de la population) et une rivalité avec le Liban pour l’éducation (14:06 – 17:18). Chapitre 3 : L’expropriation des terres palestiniennes – Mécanisme de l’expropriation : À la fin du XIXe siècle, l’Empire ottoman impose un cadastre, obligeant les villages palestiniens à déclarer des propriétaires individuels. En l’absence de propriétaires nominatifs, des notables (effendis) s’enregistrent comme propriétaires, promettant de protéger les villageois. Dans les années 1920 – 1930, ces terres sont vendues à des acheteurs juifs à des prix exorbitants, souvent avec l’exigence d’expulser les paysans (8:18 – 11:56). – Conséquences : Les paysans palestiniens sont chassés de leurs terres, remplacés par des colons juifs qui cultivent eux-mêmes la terre, contrairement à une colonisation classique où les autochtones sont exploités comme main‑d’œuvre. Ces expropriations massives jettent des familles sur les routes, les transformant en prolétariat urbain (12:29 – 12:35). – Statistiques : En 1948, 93 % des terres palestiniennes appartiennent encore aux Palestiniens ; seules 6 à 7 % ont été achetées légalement. Le reste est pris par la violence et l’expropriation (40:13 – 40:43). Chapitre 4 : La révolte palestinienne et la Nakba – Révolte de 1936 : Face à l’arrivée massive d’immigrants juifs, une grève générale paralyse la Palestine pendant six mois, protestant contre l’inaction britannique. La répression anglaise est brutale, avec 3 000 morts et la destruction de la vieille ville de Jaffa (17:51 – 19:57). – Nakba de 1948 : Après le départ des Britanniques (15 mai 1948) et la proclamation de l’État d’Israël, les armées arabes, mal équipées, échouent à contrer l’offensive israélienne. Des massacres, comme celui de Deir Yassin (9−10 avril 1948), sont utilisés comme arme psychologique pour provoquer un exode massif des Palestiniens (27:52 – 29:49). – Safouria : Le village prospère de Safouria, près de Nazareth, est rasé en juillet 1948 après un bombardement. Ses 7 000 habitants fuient, et le site est transformé en moshav israélien (Tzipori), devenu un site touristique (30:37 – 32:34). Chapitre 5 : La vie sous occupation militaire – Nazareth en 1948 : Après l’occupation israélienne, Nazareth devient un refuge pour des milliers de déplacés. La ville passe sous un régime militaire strict, avec couvre-feu et restrictions de mouvement. Mansour Kardoch est contraint de fermer son moulin en raison de nouvelles normes imposées, le réduisant à vendre des glaces et de la limonade pour survivre (33:14 – 37:36). – Discrimination systémique : Les Arabes israéliens (250 000 en 1948) sont soumis à une dictature militaire, avec des lois comparées par un juriste israélien à celles de l’Allemagne nazie. Les terres sont confisquées pour des raisons « d’urgence » ou parce qu’elles sont considérées comme sans propriétaire, même si les propriétaires ont été chassés (35:32 – 38:54). – Biens waqf : Les biens musulmans destinés à l’aumône (waqf) sont saisis, privant les communautés de ressources essentielles (39:06 – 40:02). Chapitre 6 : Résistance des Arabes israéliens – Mouvement Al-Ard : Mansour Kardoch et d’autres Arabes israéliens créent *Al-Ard* (« La Terre »), une publication clandestine pour maintenir un lien avec le monde arabe et dénoncer les injustices. Soutenus par des Juifs progressistes, ils appellent au boycott des élections israéliennes, jugées non démocratiques (47:03 – 49:59). – Mémorandum à l’ONU (1964) : Incapables d’obtenir une autorisation pour publier légalement, ils envoient un mémorandum de 13 pages à l’ONU, réclamant l’égalité des droits, la fin des discriminations et l’application du plan de partage de 1947. Ce document, ignoré par
Qui est réellement la présidente de l’Europe ?

Ursula von der Leyen incarne les nouvelles élites européennes post-1945 : tournées vers les USA via l’OTAN, l’UE et des réseaux comme la French-American Foundation. Son père pose les bases ; son parcours, de mère au foyer à “impératrice” européenne, repose sur privilèges, réseaux familiaux et scandales étouffés. Le dialogue insiste sur cette “mainmise américaine” sur l’Europe, en mutation sous la nouvelle génération trumpienne, mais persistante par “classe et histoire”. Origines familiales : une aristocratie transatlantique liée au coton et à l’esclavagisme Ursula von der Leyen (née Albrecht en 1958) porte un héritage germano-américain. Sa famille réunit la haute bourgeoisie de Hanovre et l’aristocratie coloniale britannique implantée aux États-Unis au XVIIIe siècle. Les Latson, une de ses lignées familiales américaines, sont des industriels du coton, propriétaires d’esclaves et de plantations, impliqués dans l’esclavagisme et la guerre de Sécession. Son arrière-grand-mère est américaine, remariée à un négociant de coton, ce qui fait d’elle une “germano-américaine” par le sang. Cet ancrage dans une “aristocratie mondialisée” préfigure les alliances transatlantiques du capitalisme naissant. Son père, Ernst Albrecht (né en 1930), est une figure clé : pionnier de l’Union européenne dès 1954 (CECA, traité de Rome), il part se former à New York à 18 ans (1948−1950) pour intégrer les nouvelles élites ouest-allemandes pro-OTAN post-Seconde Guerre mondiale. Membre influent de la CDU (démocrates-chrétiens), il devient ministre-président de Basse-Saxe. Jeunesse : privilèges, menaces et bulle protégée La jeunesse d’Ursula est marquée par les menaces contre son père, ciblé par la Fraction Armée Rouge (Bande à Baader-Meinhof) dans les années 1970 en raison de son rôle dans le “capitalisme”. La famille vit sous haute surveillance, dans un “cocon ultra-privilégié”. Scolarisée dans des écoles privées à Bruxelles (où Ernst travaille comme fonctionnaire européen), elle passe une grande partie de son adolescence en Belgique. À 20 ans, elle s’installe à Londres pour ses études, mais reste protégée par Scotland Yard en raison de projets d’enlèvement d’extrême gauche. Elle décrit cette période comme festive : découverte des bars, boîtes de nuit et multiculturalisme londonien, contrastant avec l’Allemagne “très blanche”. Aucune trace de traumatisme ; elle semble avoir grandi dans une bulle sans en souffrir. Vie personnelle et études : rencontre amoureuse et séjour américain À l’université en Allemagne, elle rencontre Heiko von der Leyen, son futur mari, lors d’études de médecine. Issu d’une noble famille d’industriels de la soie (héritiers “du coton et de la soie”), ils se marient rapidement et ont sept enfants. De 1992 à 1996, la famille vit quatre ans en Californie, où Heiko est professeur adjoint à Stanford (Silicon Valley). Ursula y est mère au foyer, sans activité professionnelle notable, bien qu’elle prétende plus tard avoir participé à des événements universitaires – un “CV gonflé” démenti par les archives américaines. Sa thèse de médecine (1991) est entachée d’un plagiat à 43,5 %, reconnu officiellement des années plus tard. Malgré cela, son titre de docteure n’est pas retiré, et elle conserve ses postes politiques sans démissionner, contrairement à d’autres cas. Ascension politique : sous l’ombre du père et de Merkel À plus de 40 ans, Ursula entre en politique en 2003, suivant les traces de son père. Grâce à ses réseaux CDU, elle gravit rapidement les échelons : en deux ans, elle devient ministre régionale en Basse-Saxe (fief paternel). En 2005, Angela Merkel la nomme ministre fédérale de la Famille – ironie soulignée, vu son milieu hyper-privilégié et son ignorance présumée de la “famille allemande moyenne”. En 2009, elle passe au Travail, sans expérience professionnelle réelle. En 2013, Merkel la propulse à la Défense, où elle se montre atlantiste fervente, soutenant l’OTAN face à l’annexion de la Crimée (2014) et la protection des frontières est-européennes (Pays baltes). Scandales et controverses : une succession d’affaires étouffées Son parcours est jalonné de scandales minimisés : – **Affaire McKinsey (2014 – 2015)** : En tant que ministre de la Défense, elle confie 200 millions d’euros de contrats à des consultants externes, majoritairement McKinsey (firme américaine), sans appel d’offres ni transparence. Ses enfants (Sophie et David) et son assistante (Catherine Suder, ex-McKinsey, militante LGBT) y travaillent, posant un conflit d’intérêts flagrant. L’armée allemande reste “au point mort” malgré ces dépenses. – **Affaire des SMS effacés** : Lors d’enquêtes, des messages liés à McKinsey disparaissent de ses deux téléphones (professionnel et privé), supprimés “par erreur”. Ursula invoque un assistant, mais l’affaire est étouffée, sans conséquences sur sa carrière. Ces épisodes illustrent un “CV gonflé” récurrent et une impunité élitiste. Présidence de la Commission européenne : imposition atlantiste et revirements Nommée en 2019 pour succéder à Jean-Claude Juncker, sa désignation contourne les procédures démocratiques : Manfred Weber (CSU) est écarté par Macron (trop “nationaliste”), Frans Timmermans (trop “de gauche”) par les pays de l’Est. Merkel et Macron l’imposent en coulisses ; elle est validée un mois avant par le Groupe Bilderberg (comme Merkel en 2005). En échange, Macron place Christine Lagarde à la BCE. Ursula, “fidéle atlantiste” (droite conservatrice mais féministe et écolo), gouverne de manière centralisatrice, s’entourant d’une équipe germano-atlantiste. Sans programme clair (discours d’investiture “bidouillé”), elle lance le Green Deal (projet contraignant pour les énergies renouvelables), mais le relègue en 2024 face aux réalités : Covid, crises agricoles (France, Pays-Bas), pressions des lobbys auto allemands. Les écologistes lui reprochent son revirement. Relations transatlantiques : – Avec Trump (2019−2020) : Une seule rencontre désastreuse (2020), où il l’intimide sur le GNL américain vs. gaz russe, menaçant l’OTAN. Elle en repart “blanche comme un linge”, accompagnée de Thierry Breton. – Avec Biden : Alignement total, y compris pro-israélien (discours sioniste en 2022 à l’université Ben-Gourion : “L’Europe, ce sont les valeurs du Talmud”). Revirement récent sous Trump 2.0 : sanctions contre ministres israéliens extrémistes et suspension partielle d’accords UE-Israël, nuançant l’hyper-sionisme. Cet été 2025, elle signe des accords commerciaux UE-USA, vus comme un symbole de “vassalisation” européenne. L’affaire McKinsey (ou “Berateraffäre”) impliquant Ursula von der Leyen L’affaire McKinsey, également connue sous le nom d’ ”affaire des conseillers” (Berateraffäre), désigne un scandale survenu pendant le mandat d’Ursula von der Leyen en tant que ministre allemande de la Défense (2013−2019). Elle porte sur l’attribution irrégulière de contrats juteux à des cabinets de conseil externes, notamment McKinsey, sans respecter les procédures d’appels d’offres publics, avec des soupçons de népotisme, de clientélisme et de destruction de preuves. Le scandale a éclaté en 2018 suite
Trump vendu au nouvel ordre mondial ?

La stratégie de Trump est à peu incompréhensible pour les médias de grands chemins. Mais récemment, même les soutiens du mouvement Maga paraissaient perdus devant les pirouettes tactiques de leur champion, aussi bien pour le Moyen-Orient qu’en Europe. Ainsi a‑t-on vu Trump accusé d’être le laquais de Netanyahu, vendu aux Loubavitch, compromis dans l’affaire Epstein, à genoux devant la Silicon Valley, Wall Street ou Big Pharma.C’est pourquoi les lumières de Sylvain Laforest, l’auteur de Guerres et Mensonges aux éditions Charlou, ont le mérite de dérouler la cohérence de l’action du président américain.
Prémisses d’une révolution de couleur

Une révolution de couleur désigne une série de mouvements populaires non violents ou contestataires, souvent soutenus par des organisations étrangères, visant à renverser un gouvernement perçu comme autoritaire ou corrompu, généralement dans des pays post-soviétiques ou en transition démocratique. Ces révolutions tirent leur nom de l’utilisation de symboles colorés (rubans, drapeaux) pour mobiliser les foules. Elles se caractérisent par des manifestations de masse, des campagnes de désobéissance civile et une forte médiatisation. Caractéristiques principales Contexte : Elles surviennent souvent dans des pays où les élections sont contestées pour fraude ou où le pouvoir est accusé de dérive autoritaire. Méthodes : Mobilisation populaire via des ONG, des mouvements étudiants, des campagnes médiatiques et des stratégies de communication modernes (ex. : réseaux sociaux, slogans viraux). Soutiens extérieurs : Implication fréquente d’organisations internationales, comme des fondations occidentales (ex. : Open Society Foundations, National Endowment for Democracy), ou de gouvernements étrangers, souvent accusés d’ingérence. Résultats : Changement de régime dans certains cas, mais aussi échecs ou instabilité prolongée. Exemples historiques Révolution des Roses (Géorgie, 2003) : Contexte : Contestation des élections législatives frauduleuses sous Edouard Chevardnadze. Symbole : Roses brandies par les manifestants. Résultat : Démission de Chevardnadze, élection de Mikheïl Saakachvili. Source : Rapport de l’OSCE sur les irrégularités électorales (2003), disponible via osce.org. Révolution orange (Ukraine, 2004) : Contexte : Fraudes présumées lors de l’élection présidentielle, favorisant Viktor Ianoukovytch. Symbole : Couleur orange, portée par les partisans de Viktor Iouchtchenko. Résultat : Annulation du scrutin, nouvelle élection remportée par Iouchtchenko. Source : Analyse de l’International Crisis Group, “Ukraine : The Orange Revolution” (2005). Révolution des Tulipes (Kirghizistan, 2005) : Contexte : Protestations contre la corruption et les fraudes électorales sous Askar Akaïev. Symbole : Tulipes, associées au printemps et au renouveau. Résultat : Démission d’Akaïev, instabilité politique persistante. Source : Étude de l’Institute for War and Peace Reporting (IWPR), 2005. Autres cas : Tentatives similaires, comme la “Révolution verte” en Iran (2009) ou les manifestations en Biélorussie (2020), sont parfois associées au concept, mais avec des résultats variés. La vidéo de Théo Malini montre que les récentes émeutes de Los Angeles ont toutes les caractéristiques qui coincident avec le concept de révolution de couleur. Cependant, l’admnistration Trump américaine en est consciente ce qui réduit largement ses chances d’accomplissement.
Comment lever le brouillard autour des “Chemtrails” ?

Il y a confusion entre #géoingéniérie, ensemencement des nuages (#cloudseeding) et les fameux #chemtrails. Jim Lee a mené l’enquête pendant des années et son travail mérite le détour.Dans la vidéo complète (https://t.co/5ncXvji7Bq) , il montre comment prédire à coup sûr et avec… pic.twitter.com/RmVzPj2tkQ — soslibertes.com (@soslibertes) June 1, 2025 Il y a confusion entre #géoingéniérie, ensemencement des nuages (#cloudseeding) et les fameux #chemtrails. Jim Lee a mené l’enquête pendant des années et son travail mérite le détour. Dans la vidéo complète (https://youtube.com/watch?v=bn3HgS6‑Y6s…) , il montre comment prédire à coup sûr et avec quels outils si les avions vont laisser des trainées dans le ciel ou pas. Son site est une mine d’information historique sur le sujet. https://weathermodificationhistory.com
Pourquoi l’interdiction des véhicules thermiques défie toute rationalité

Alors que l’UE tente d’imposer aux forceps le tout électrique, force est de constater que la promesse du “zéro émission” de ce genre de véhicules est complètement fallacieuse. Cette vidéo déroule implacablement un argumentaire imparable en 10 minutes. Une batterie de voiture électrique de 75 kwhh nécessite l’extraction de 75 tonnes de minerais et génère jusqu’à 20 tonnes de CO2 avant même que le véhicule ne quitte l’usine. Ces chiffres cruciaux absents des calculs d’empreinte carbone officiel proviennent d’études que Bruxelles refuse de publier. Une batterie standard de voiture électrique de 75 kWh nécessite un assemblage complexe de lithium cobalt nickel manganise et graphite. Ces matériaux ne sortent pas de nulle part. Leur extraction représente une empreinte environnementale monstrueuse soigneusement dissimulée derrière les discours sur la mobilité durable. Pour obtenir une seule batterie de taille moyenne les industries minières doivent extraire jusqu’à 75 tonnes de minerais bruts pour alimenter un véhicule qualifié de propre. Au Chili dans le désert d’Atacama l’exploitation du lithium prend des proportions alarmantes. Le procédé d’extraction requière jusqu’à 2 millions de litres d’eau pour produire une tonne de lithium. D’un bout à l’autre du globe le même cauchemar environnemental se répète. En République démocratique du Congo d’où provient l’essentiel du cobalt mondial des enfants s’enfoncent quotidiennement dans des tunnels artisanaux creusés à la main. Sans équipement de protection respirant des poussières toxiques ils risquent leur vie pour quelques euros par jour. À quel prix support-nous cette illusion écologique avant même qu’une voiture électrique ne quitte l’usine sa batterie a déjà engendré suffisamment d’émission de carbone pour équivaloir à plusieurs années d’utilisation d’un véhicule thermique. Le processus industriel nécessaire à la fabrication consomme une quantité d’énergie phénoménale principalement issue de centrales à charbon chinoise. Le bilan en carbone complet incluant la production de batterie devient nettement moins favorable à l’électrique que ce que prétendent les discours officiels. Dans certains cas sur la durée de vie totale les émissions d’un véhicule électrique peuvent des même dépasser celle d’un véhicule thermique équivalent. L’industrie et les pouvoirs publics minimisent systématiquement ses impacts catastrophiques. Les calculs d’émissions officielles se concentrent uniquement sur la phase d’utilisation ignorant commodément l’empreinte carbone massive de la production. Cette omission délibérée maintient le mythe du véhicule zéro émission alors que la réalité scientifique raconte une histoire bien différente. Quant au déchets générés par l’extraction minière pour chaque kilogramme de lithium extrait des centaines de kilogrammes de résidus toxiques contaminent les sols et les nappes fréatiques. Ces déchets contiennent des métaux lourds et des produits chimiques qui persisteront dans l’environnement pendant des siècles. Cette réalité environnementale est soigneusement dissimulée par une industrie qui préfère vanter les mérites écologiques de ces produits plutôt que d’admettre leur véritable impact sur notre planète. Mais l’artifice ne s’arrête pas à la production. Au-delà des discours sur la mobilité durable une manipulation technique s’opère chaque jour sous nos yeux. Les protocoles WLTP censé mesurer l’autonomie des véhicules électriques constituent probablement la plus grande mystification moderne de l’industrie automobile. Un test réalisé dans des conditions si parfaites qu’elle n’existe pratiquement jamais dans la réalité quotidienne des conducteurs. Le WLTP représente un véritable spectacle en coulisse où tout est soigneusement monté pour impressionner mais qui s’effondre dès que le rideau se lève sur la réalité. Ces tests s’effectuent dans un environnement contrôlé. Température idéale conduite à vitesse modérée absence totale de chauffage ou de climatisation. En somme un scénario fantaisiste déconnecté de votre usage quotidien. La vérité s’avère brutale. Imaginez partir pour un long voyage hivernal et voir votre autonomie fondre comme neige au soleil. Lorsque le mercure descend sous les 5°. Ce phénomène est courant plusieurs mois par an en Europe, et l’autonomie s’effondre littéralement. Les batteries lithium ion révèlent leur talon d’Achile une sensibilité extrême aux basses températures qui amputent jusqu’à 40 % de leur capacité. Voilà un fait scientifique parfaitement connu des ingénieurs. L’expérience se répète invariablement chez les propriétaires. Vous achetez un véhicule annoncé avec 450 km d’autonomie. Un matin de décembre l’ordinateur de bord n’affiche plus que 270 km. Activez le chauffage nécessité vitale en hiver et 30 à 50 km supplémentaires s’évaporent instantanément. Sur autoroute la situation devient critique. À 130 kg par heure bien au-delà des vitesses modérées des tests WLTP la consommation énergétique explose. Un trajet Paris-Lyon théoriquement possible sans recharge selon les chiffres officiels impose au minimum un arrêt prolongé à mi-chemin. Les conséquences économiques s’avèrent au considérable. Un véhicule dont l’autonomie réelle représente seulement 60 % des promesses commerciales voit sa valeur d’usage drastiquement réduite. Les trajets exigent une planification minutieuse les détours pour trouver des bornes deviennent courants et le temps perdu en recharge imprévue s’accumule. Plus grave encore les constructeurs connaissent parfaitement ses limitations. Des tests indépendants menés dans diverses conditions démontrent systématiquement des écarts de 30 à 50 % entre l’autonomie annoncée et celle constatée sur route. Ces résultats ne surprennent aucun ingénieur du secteur, mais demeurent absents des brochures commerciales. La stratégie apparaît limpide. Vendre l’illusion d’une mobilité électrique parfaite tout en dissimulant ses contraintes réelles. Certains constructeurs paramètrent même leur véhicules pour afficher une autonomie optimiste lors des premiers kilomètres créant une illusion qui s’efface progressivement. Une manipulation psychologique laissant le conducteur dans l’incertitude permanente. Cette pratique délibérée de surestimation soulève des questions éthiques fondamentales. Lorsqu’un acheteur se retrouve bloqué sur l’autoroute en plein hiver parce que son véhicule n’a pas tenu la promesse d’autonomie cela devient un problème de sécurité. Des documents confidentiels révèlent même des directives explicites pour mettre en avant les chiffres WLTP sans contextualisation des conditions réelles d’utilisation. Un choix délibéré de mettre des informations cruciales pour le consommateur. Si l’autonomie fantaisiste est le mensonge quotidien, la dégradation des batteries représente la véritable bombe à retardement financière. Car au-delà des chiffres WLTP trompeurs se cache un désastre économique programmé qui attend chaque propriétaire. Prêt à exploser précisément après l’expiration de la garantie constructeur. Notre batterie conserve 70 % de sa capacité après 8 ans ou 160 000 km. Voilà la promesse rassurante que vous trouverez sur les brochures commerciales et les sites des constructeurs. Une affirmation techniquement correcte, mais délibérément incomplète. Ce qu’on ne vous explique jamais c’est la courbe réelle de dégradation
Pfizer a‑t-il propagé une arme biologique pour réguler les populations ?

Naomi Wolf est une journaliste activiste qui, jusqu’au Covid, était la chérie des médias US. Dans cet entretien avec la chaine Youtube Tocsin, elle fait état de son parcours et des révélations fracassantes que contient son livre The Pfizer Papers : Pfizer’s Crimes Against Humanity.Il est basé sur les documents internes de Pfizer (450 000 pages) obtenus par un ordre judiciaire contre la volonté du laboratoire. Voici les points saillants que le livre développe : Essais cliniques défaillants : Les essais cliniques du vaccin à ARNm de Pfizer contre la COVID-19 étaient profondément biaisés, avec des protocoles inadéquats, et Pfizer savait dès novembre 2020 que le vaccin n’était ni sûr ni efficace. Effets indésirables graves : Plus de 42 000 rapports d’effets indésirables (158 893 événements) ont été signalés à Pfizer dans les trois premiers mois post-autorisation (décembre 2020-février 2021), incluant plus de 1 000 décès. Pfizer a embauché 600 employés supplémentaires pour traiter ces rapports, prévoyant d’en recruter 1 800. Manipulation des données : Pfizer a retardé l’enregistrement de décès pour éviter leur inclusion dans les données soumises pour l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA), ce qui, selon les analystes, aurait empêché l’EUA si les décès avaient été rapportés à temps. Atteintes à la reproduction : Les documents révèlent des dommages menstruels à grande échelle (72 % des effets indésirables concernaient des femmes, dont 16 % liés à des troubles reproductifs). Les nanoparticules lipidiques s’accumulaient dans les ovaires et traversaient la barrière placentaire, affectant les bébés in utero. Pfizer savait que le vaccin passait dans le lait maternel, causant des effets graves chez les nourrissons allaités, incluant un décès par défaillance multi-organique. Myocardite et nouvelle maladie : La myocardite induite par le vaccin n’était ni rare, ni bénigne, ni transitoire. Les vaccins à ARNm ont créé une nouvelle catégorie de maladie multi-systémique appelée “CoVax Disease”. Suppression du groupe placebo : Pfizer a vacciné environ 95 % des participants du groupe placebo d’ici mars 2021, éliminant le groupe témoin, rendant impossible l’évaluation comparative de la sécurité. Complicité de la FDA : La FDA était informée des lacunes des essais cliniques et des dommages causés par le vaccin, mais a échoué à protéger la santé publique, demandant même à la cour de cacher les documents pendant 75 ans. Immunité légale : Pfizer, le gouvernement américain et les entités de santé bénéficiaient de l’immunité légale via le Public Readiness and Emergency Preparedness Act (PREP Act), priorisant les profits sur la santé publique. Retard stratégique : Pfizer disposait de données en octobre 2020 pour annoncer l’efficacité du vaccin, mais a retardé cette annonce jusqu’après l’élection présidentielle américaine de 2020, potentiellement pour des raisons politiques. Crime contre l’humanité : Les auteurs soutiennent que les actions de Pfizer, en alliance avec les gouvernements occidentaux, constituent un crime intentionnel, avec des impacts particulièrement graves sur les femmes et les bébés. Bref, la thèse de la diffusion d’une arme biologique pour réguler la population parait sérieusement étayée par cette analyse des documents Pfizer. Pas étonnant que Naomi Wolf soit désormais sur la liste noir des médias américains.