Défense et illustration de la liberté d’expression à l’usage des €uropéens

Incroyable ce dis­cours du vice-​​président amé­ri­cain JD Vance à la Conférence de Munich sur la sécu­ri­té le 14 février 2025. D’entrée his­to­rique. En voi­ci les points saillants : Liberté d’ex­pres­sion en Europe :Vance a affir­mé que la liber­té d’ex­pres­sion “recule” en Europe, cri­ti­quant des cas spé­ci­fiques comme l’an­nu­la­tion d’é­lec­tions en Roumanie, l’ar­res­ta­tion de per­sonnes pour cri­tique fémi­niste en Allemagne, et des cas de cen­sure en Suède et au Royaume-​​Uni. Il a sou­li­gné que les démo­cra­ties devraient per­mettre à leurs citoyens d’ex­pri­mer leurs opi­nions pour se ren­for­cer. Critique de la bureau­cra­tie et de la cen­sure :Il a repro­ché aux orga­ni­sa­teurs de la confé­rence d’a­voir exclu des élus de par­tis popu­listes, défen­dant le droit à l’ex­pres­sion même des opi­nions contro­ver­sées sous la direc­tion de Donald Trump. Immigration en Europe :Vance a appe­lé à un chan­ge­ment de poli­tique face à l’im­mi­gra­tion, men­tion­nant une attaque récente à Munich par un deman­deur d’a­sile afghan. Il a qua­li­fié les migra­tions de masse de “pro­blème le plus urgent” auquel les pays euro­péens sont confron­tés, sug­gé­rant que les élec­teurs n’ont pas voté pour une immi­gra­tion non contrô­lée. Critique des élites euro­péennes :Il a accu­sé les élites poli­tiques euro­péennes de ne pas écou­ter leurs citoyens, cri­ti­quant le “cor­don sani­taire” autour de l’ex­trême droite en Allemagne et d’autres mesures simi­laires ailleurs en Europe. Vision amé­ri­caine sous Trump :Vance a sou­li­gné que les États-​​Unis, sous la direc­tion de Trump, ne seraient pas indul­gents avec une Europe décon­nec­tée de ses peuples, met­tant en avant la néces­si­té pour l’Europe de ren­for­cer ses capa­ci­tés de défense et de rééva­luer ses poli­tiques. Références reli­gieuses et valeurs :Il a évo­qué sa foi chré­tienne, cri­ti­quant les res­tric­tions aux liber­tés reli­gieuses au Royaume-​​Uni et ailleurs, et a uti­li­sé des cita­tions de figures comme le pape Jean-​​Paul II pour appuyer son dis­cours sur la démo­cra­tie. Ce dis­cours a été per­çu comme une cri­tique viru­lente des poli­tiques et des valeurs euro­péennes actuelles, une leçon pour les Thierry Breton, Van der Leyen, Macron et autres tenants de l’i­déo­lo­gie de Davos. (le début sous-​​titré en fran­çais) Traduction inté­grale DiscoursJD Vance, Discours de Munich février 2025 Bien, mer­ci à vous, et mer­ci à tous les délé­gués et lumi­naires réunis pour la Conférence sur la sécu­ri­té de Munich pour avoir été suf­fi­sam­ment gen­tils pour me don­ner un tel accueil. Nous sommes, bien sûr, ravis d’être ici, nous sommes heu­reux d’être là, et nous par­ta­geons les mêmes valeurs, et vous savez, c’est génial d’être de retour en Allemagne, comme vous l’avez enten­du plus tôt. J’étais ici l’année der­nière en tant que séna­teur des États-​​Unis. J’ai vu David Lammy et j’ai plai­san­té sur le fait que nous avions dif­fé­rents emplois l’année der­nière, mais main­te­nant, c’est le moment pour nous tous, pour tous ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’exercer un pou­voir poli­tique par notre peuple, de dire que j’étais for­tu­né d’utiliser ce temps ici pour pen­ser à ceux qui sont à l’extérieur des murs de cette confé­rence, et j’ai été tel­le­ment impres­sion­né par l’hospitalité du peuple d’ici, bien sûr, alors qu’ils se remettent encore de l’horrible attaque d’hier. Et la pre­mière fois que j’étais à Munich, c’était avec ma femme, qui est ici avec moi aujourd’hui, lors d’un voyage per­son­nel, et j’ai tou­jours aimé cette ville de Munich, et j’ai vrai­ment vou­lu dire que nous avons été très tou­chés par vos pen­sées et prières, et j’espère que Munich et tout le monde affec­té par le mal infli­gé sur cette belle com­mu­nau­té. Nous pen­sons à vous, nous prions pour vous, et nous vous sou­tien­drons cer­tai­ne­ment dans les jours et semaines à venir. Préoccupations de sécu­ri­té et valeurs euro­péennes J’espère que ce ne sera pas le der­nier applau­dis­se­ment que je rece­vrai, mais nous nous réunis­sons à cette confé­rence, bien sûr, pour dis­cu­ter de sécu­ri­té, et nor­ma­le­ment, nous réunis­sons ici des lea­ders exté­rieurs, mais pen­dant que l’administration Trump est très pré­oc­cu­pée par la sécu­ri­té euro­péenne et croit qu’une solu­tion rai­son­nable entre la Russie et l’Ukraine peut être trou­vée, et nous espé­rons que cette confé­rence pour­ra contri­buer à faire avan­cer ces dis­cus­sions. Nous savons que les menaces à la sécu­ri­té euro­péenne sont nom­breuses, et nous devons tra­vailler ensemble pour y faire face. Les valeurs euro­péennes que nous par­ta­geons – la démo­cra­tie, la liber­té, et l’État de droit – sont au cœur de nos efforts, et nous devons conti­nuer à les défendre face aux défis actuels. Et ce qui m’inquiète, c’est la menace qui vient de l’intérieur, le recul de l’Europe par rap­port à cer­taines de ses valeurs les plus fon­da­men­tales, des valeurs par­ta­gées avec les États-​​Unis d’Amérique. J’ai été frap­pé par le fait qu’un ancien com­mis­saire euro­péen soit récem­ment pas­sé à la télé­vi­sion et sem­blait ravi que le gou­ver­ne­ment rou­main ait annu­lé une élec­tion entière. Il a aver­ti que si les choses ne se déroulent pas comme pré­vu, la même chose pour­rait arri­ver en Allemagne éga­le­ment. Ces décla­ra­tions désin­voltes sont cho­quantes pour les oreilles amé­ri­caines. Pendant des années, on nous a dit que tout ce que nous finan­çons et sou­te­nons l’est au nom de nos valeurs démo­cra­tiques com­munes. Tout, de notre poli­tique envers l’Ukraine à la cen­sure numé­rique, est pré­sen­té comme une défense de la démo­cra­tie. Mais lorsque nous voyons des tri­bu­naux euro­péens annu­ler des élec­tions et des hauts res­pon­sables mena­cer d’en annu­ler d’autres, nous devons nous deman­der si nous nous tenons à un niveau suf­fi­sam­ment éle­vé. Et je dis « nous » parce que je crois fon­da­men­ta­le­ment que nous sommes dans la même équipe. Nous devons faire plus que par­ler des valeurs démo­cra­tiques, nous devons les vivre. Leçons de la Guerre froide Dans la mémoire vivante de beau­coup d’entre vous dans cette salle, la Guerre froide a oppo­sé les défen­seurs de la démo­cra­tie à des forces bien plus tyran­niques sur ce conti­nent. Et exa­mi­nons le camp dans ce com­bat qui cen­su­rait les dis­si­dents, fer­mait les églises, annu­lait les élec­tions. Étaient-​​ce les gen­tils ? Certainement pas. Mais grâce à Dieu, ils ont per­du la Guerre froide. Ils ont per­du parce qu’ils ne valo­ri­saient ni ne res­pec­taient toutes les extra­or­di­naires béné­dic­tions de la liber­té. La liber­té de sur­prendre, de faire des erreurs, d’inventer, de construire. Il s’avère qu’on ne peut pas impo­ser l’innovation ou la créa­ti­vi­té, tout comme on ne peut pas for­cer les gens à pen­ser, à res­sen­tir ou à croire ce qu’on veut. Et nous croyons que ces choses sont cer­tai­ne­ment liées. Malheureusement, lorsque je regarde l’Europe aujourd’hui, il n’est

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