Pas de guerres sans mensonges médiatiques ?

Julian Assange a sou­vent affir­mé que les médias, en col­lu­sion avec les gou­ver­ne­ments, fabriquent des nar­ra­tifs men­son­gers pour jus­ti­fier les guerres, ren­dant les popu­la­tions com­plices par igno­rance ou peur. Sa propre expé­rience avec WikiLeaks (révé­la­tions sur l’Irak et l’Afghanistan) sou­tient cette idée, et des voix comme John Pilger (The War You Don’t See) ont ren­for­cé cette critique.

L’exemple avé­ré est par défi­ni­tion la seconde Guerre d’Irak (2003)

Mensonge : Les États-​Unis et le Royaume-​Uni ont affir­mé que l’Irak de Saddam Hussein pos­sé­dait des armes de masse (ADM), notam­ment des armes chi­miques et un pro­gramme nucléaire, jus­ti­fiant l’invasion. Colin Powell a bran­di des preuves dou­teuses à l’ONU en février 2003.

  • Rôle des médias : Les grands médias (CNN, BBC, Fox News) ont relayé ces allé­ga­tions sans scep­ti­cisme suf­fi­sant, ampli­fiant la peur (ex. menaces d’attaques immi­nentes). Le New York Times a publié des articles de Judith Miller sur des ADM, plus tard recon­nus comme faux.
  • Conséquences : L’absence d’ADM post-​invasion (rap­port Duelfer, 2004) a révé­lé la mani­pu­la­tion. Les popu­la­tions occi­den­tales, trom­pées, ont sou­te­nu une guerre qui a cau­sé des cen­taines de mil­liers de morts.
  • Preuve : Les fuites WikiLeaks (Iraq War Logs, 2010) ont mon­tré des exa­gé­ra­tions et des cou­ver­tures d’abus, cor­ro­bo­rant le rôle des médias dans la désinformation.

 

Voici donc une liste (non exhaus­tive) des cas les plus emblé­ma­tiques où des men­songes média­tiques ont for­cé le consen­te­ment à la guerre :

  • Propagande anti-​allemande (Première Guerre mon­diale, 1914 – 1918):
    • Mensonge : Les Alliés, notam­ment le Royaume-​Uni, ont dif­fu­sé des his­toires comme les « atro­ci­tés alle­mandes » (ex. sol­dats cou­pant les mains d’enfants belges) via des affiches et des jour­naux (The Times). Le rap­port Bryce (1915) a ampli­fié ces récits.
    • Rôle des médias : La presse bri­tan­nique, sous pres­sion patrio­tique, a relayé ces allé­ga­tions sans preuves solides. Des his­to­riens (ex. John Horne) ont mon­tré que beau­coup étaient exa­gé­rées ou inven­tées pour mobi­li­ser l’opinion.
    • Conséquences : Le consen­te­ment à une guerre totale a été obte­nu, avec des mil­lions de morts. La cen­sure alliée a empê­ché les contre-récits.
    • Doute : L’ampleur de la pro­pa­gande (films comme The Battle of the Somme) sug­gère une mani­pu­la­tion orches­trée, pas une simple rhé­to­rique de guerre.
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  • Incident de Gleiwitz (Seconde Guerre mon­diale, 1939):
    • Mensonge : Les nazis ont simu­lé une attaque polo­naise contre la radio de Gleiwitz le 31 août 1939, attri­buée à des « ter­ro­ristes polo­nais » (en fait, des pri­son­niers exé­cu­tés et habillés en uni­formes). Goebbels a uti­li­sé cela pour jus­ti­fier l’invasion de la Pologne.
    • Rôle des médias : La pro­pa­gande nazie (radio, jour­naux comme Völkischer Beobachter) a dif­fu­sé cette ver­sion sans véri­fi­ca­tion, trom­pant la popu­la­tion alle­mande et internationale.
    • Conséquences : La guerre a écla­té, entraî­nant des mil­lions de morts. L’opération a été confir­mée par des docu­ments post-​1945 (pro­cès de Nuremberg).
    • Doute : La sophis­ti­ca­tion de la mise en scène (agents SS, corps maquillés) indique une inten­tion claire de mani­pu­ler, pas une coïncidence.
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  • Seconde Guerre mon­diale — Pearl Harbor (1941):
    • Mensonge : Les États-​Unis ont nié avoir décryp­té les plans japo­nais (ex. Magic inter­cepts), lais­sant croire à une sur­prise totale.
    • Médias : New York Times, radio (CBS) relayent la nar­ra­tive d’une agres­sion imprévisible.
    • Conséquence : Entrée en guerre des USA, mil­lions de morts. Des his­to­riens (Stinnett, Day of Deceit, 2000) sug­gèrent que Roosevelt a lais­sé l’attaque se pro­duire pour mobi­li­ser l’opinion.
    • Preuve : Déclassifications par­tielles (NSA, 1999) montrent une connais­sance anticipée.
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  • Guerre de Corée (1950−1953):
    • Mensonge : Les États-​Unis ont pré­sen­té l’invasion nord-​coréenne comme un acte iso­lé, mas­quant leur propre rôle dans la divi­sion de la Corée (1945) et le sou­tien à Syngman Rhee.
    • Médias : Time Magazine, CBS dif­fusent une nar­ra­tive anti-​communiste sans contexte historique.
    • Conséquence : Soutien public à l’intervention, 2,5 mil­lions de morts.
    • Preuve : Archives déclas­si­fiées (State Dept, 1970s) révèlent des pro­vo­ca­tions US.
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  • Guerre d’Indochine (1946−1954):
    • Mensonge : La France a pré­sen­té sa recon­quête colo­niale comme une « mis­sion civi­li­sa­trice » face à un sou­lè­ve­ment com­mu­niste, mas­quant les mas­sacres (ex. Haiphong, 1946) et les inté­rêts éco­no­miques (caou­tchouc, mines).
    • Médias : Le Figaro, L’Humanité (sous influence PCF) ont relayé des ver­sions biai­sées, mini­mi­sant les atro­ci­tés fran­çaises (10 000 morts à Haiphong, selon des rap­ports déclas­si­fiés, 2000).
    • Conséquence : Soutien public ini­tial, 400 000+ morts, jusqu’à Diên Biên Phu.
    • Preuve : Archives colo­niales fran­çaises (SHD Vincennes) révèlent des exagérations.
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  • Guerre d’Algérie (1954−1962):
    • Mensonge : La France a qua­li­fié la lutte FLN de « ter­ro­risme » sans contexte colo­nial, cachant les tor­tures sys­té­ma­tiques (ex. Bataille d’Alger).
    • Médias : Le Monde, radio fran­çaise dif­fusent la nar­ra­tive offi­cielle, cen­su­rant des voix comme Henri Alleg (La Question, 1958).
    • Conséquence : Consentement à une guerre sale, 1,5 mil­lion de morts algériens.
    • Preuve : Rapports déclas­si­fiés (1990 s) confirment la censure.
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  • Incident du golfe du Tonkin (Vietnam, 1964):
    • Mensonge : Les États-​Unis ont pré­ten­du que le 2 août et le 4 août 1964, des navires nord-​vietnamiens avaient atta­qué sans pro­vo­ca­tion les des­troyers amé­ri­cains USS Maddox et Turner Joy dans le golfe du Tonkin. Cela a conduit à la réso­lu­tion du même nom, auto­ri­sant l’escalade militaire.
    • Rôle des médias : Les jour­naux amé­ri­cains (ex. The Washington Post) et la TV (CBS) ont relayé la ver­sion offi­cielle sans véri­fier, ampli­fiant la nar­ra­tive d’une agres­sion com­mu­niste. Plus tard, des enre­gis­tre­ments déclas­si­fiés (NSA, 2005) ont mon­tré qu’aucune attaque n’avait eu lieu le 4 août — un « fan­tôme » créé par des erreurs radar et une ten­sion nerveuse.
    • Conséquences : La guerre du Vietnam a duré jusqu’en 1975, cau­sant des mil­lions de morts. Les médias ont été cri­ti­qués post-​facto (ex. Pentagon Papers, 1971) pour avoir ser­vi de relais à la propagande.
    • Doute : L’absence d’enquête immé­diate sug­gère une inten­tion de mani­pu­ler, pas une simple erreur.
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  • Guerre du Biafra (1967−1970):
    • Mensonge : Le Nigeria a mini­mi­sé le géno­cide contre les Igbos, tan­dis que les médias occi­den­taux (BBC) ont exa­gé­ré l’aide huma­ni­taire pour jus­ti­fier une neu­tra­li­té passive.
    • Médias : Images de famine relayées sans enquê­ter sur les blo­cus nigérians.
    • Conséquence : 1 – 3 mil­lions de morts, sou­tien occi­den­tal indi­rect au Nigeria.
    • Preuve : Rapport Carnegie (1969) cri­tique la désinformation.
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  • Témoignage de Nayirah (Guerre du Golfe, 1990 – 1991):
    • Mensonge : Une jeune Koweïtienne, « Nayirah » (fille de l’ambassadeur koweï­tien, non iden­ti­fiée à l’époque), a témoi­gné devant le Congrès amé­ri­cain le 10 octobre 1990, affir­mant avoir vu des sol­dats ira­kiens reti­rer des bébés des incu­ba­teurs dans un hôpi­tal koweï­tien, les lais­sant mou­rir. Cela a gal­va­ni­sé l’opinion publique pour une intervention.
    • Rôle des médias : CNN et autres ont dif­fu­sé ce témoi­gnage en boucle, sans enquê­ter sur son authen­ti­ci­té. Il s’est avé­ré orches­tré par l’agence de rela­tions publiques Hill & Knowlton, payée par le gou­ver­ne­ment koweï­tien. Aucun bébé n’a été tué ain­si (rap­port Human Rights Watch, 1992).
    • Conséquences : La guerre du Golfe a été lan­cée, cau­sant des dizaines de mil­liers de morts. Le consen­te­ment public était basé sur une fable.
    • Doute : La mise en scène pro­fes­sion­nelle (actrice coa­chée) indique une stra­té­gie déli­bé­rée, pas une exa­gé­ra­tion spontanée.
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  • Guerre civile rwan­daise (1990−1994):
    • Mensonge : Les médias fran­çais (Le Figaro) ont sou­te­nu le régime hutu, niant les pré­pa­ra­tifs du géno­cide, tan­dis que l’ONU a mini­mi­sé les alertes.
    • Médias : Narratif pro-​français, cachant le rôle dans l’Opération Turquoise.
    • Conséquence : Génocide de 800 000 Tutsis, sou­tien ambigu.
    • Preuve : Rapport du Sénat fran­çais (1998), fuites sur l’implication française.
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  • Guerre des Balkans (1992−1995):
    • Mensonge : Exagération des mas­sacres serbes (ex. Srebrenica, 1995) pour jus­ti­fier l’intervention de l’OTAN.
    • Médias : BBC, Le Monde relayent des chiffres gon­flés (7 000 morts ini­tia­le­ment, revus à 8 000 post-2004).
    • Conséquence : Bombardements OTAN, sou­tien public basé sur une peur exagérée.
    • Preuve : Rapport ICTY (2004) ajuste les chiffres, sug­gé­rant une manipulation.
  • Guerre en Afghanistan (2001−2021):
    • Mensonge : Les États-​Unis ont lié Al-​Qaïda et les Talibans à 911, exa­gé­rant leur contrôle sur l’Afghanistan.
    • Médias : CNN, New York Times ampli­fient sans preuves solides, relayant des récits de vengeance.
    • Conséquence : Invasion, 176 000+ morts, occu­pa­tion prolongée.
    • Preuve : WikiLeaks (Afghan War Logs, 2010) montre des exagérations.
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  • Guerre en Libye (2011):
    • Mensonge : Exagération des mas­sacres par Kadhafi (ex. Benghazi, 6 000 morts reven­di­qués, revus à 233 par HRW).
    • Médias : Al Jazeera, Le Figaro relayent sans véri­fi­ca­tion, sous pres­sion de l’OTAN.
    • Conséquence : Intervention OTAN, chaos libyen, 10 000+ morts.
    • Preuve : Rapport HRW (2012), fuites sur les agen­das pétroliers.
    •  
  • Guerre au Yémen (2015−2025):
    • Mensonge : L’Arabie saou­dite et les États-​Unis ont pré­sen­té l’intervention comme une défense contre l’Iran, mas­quant les inté­rêts pétro­liers et les mas­sacres civils.
    • Médias : BBC, Le Monde relayent la ver­sion saou­dienne, mini­mi­sant les 150 000+ morts (UN, 2023).
    • Conséquence : Soutien occi­den­tal, crise humanitaire.
    • Preuve : Rapports Amnesty (2022) cri­tiquent la désinformation.
    •  
  • Guerre en Syrie (2011−2025):
    • Mensonge : Exagération des attaques chi­miques (ex. Ghouta, 2013) attri­buées à Assad, sans preuves concluantes.
    • Médias : CNN, Le Monde dif­fusent la nar­ra­tive US/​France, mini­mi­sant les doutes (MIT, 2013).
    • Conséquence : Soutien à des frappes (2017−2018), 500 000+ morts.
    • Preuve : Rapport OPCW (2018) contes­té, fuites sug­gé­rant une manipulation.
    •  
  • Conflit en Ukraine (2014−2025):
    • Mensonge : Présentation de l’annexion de la Crimée (2014) et du conflit du Donbass comme une agres­sion russe uni­la­té­rale, mas­quant le rôle de l’OTAN et des pro­vo­ca­tions (ex. Maïdan).
    • Médias : BBC, Le Monde adoptent une ligne pro-​ukrainienne, sans voix russes.
    • Conséquence : Soutien occi­den­tal (sanc­tions, armes), 500 000+ morts (esti­ma­tions 2025).
    • Preuve : Câbles WikiLeaks (08MOSCOW265_​a), posts X alternatifs.
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  • Invasion de l’Ukraine (2022−2025):
    • Mensonge : L’Occident a exa­gé­ré les inten­tions russes comme une « guerre totale », mas­quant les pro­vo­ca­tions OTAN (ex. bases en Roumanie).
    • Médias : BBC, Le Monde dif­fusent une nar­ra­tive uni­la­té­rale, 500 000+ morts (esti­ma­tions 2025).
    • Conséquence : Sanctions, sou­tien mili­taire massif.
    • Preuve : Analyses indé­pen­dantes (ex. Mearsheimer, 2022), fuites potentielles.

 

 

La Guerre des 12 jours entre-​t-​elle dans la caté­go­rie des men­songes médiatiques ?

Pour ran­ger ce conflit dans la même caté­go­rie que les cas pré­cé­dents (Irak 2003, Tonkin 1964, etc.), il faut iden­ti­fier un men­songe ou une exa­gé­ra­tion média­tique qui a influen­cé le consen­te­ment public. Examinons les éléments :

  • Narratif ini­tial et jus­ti­fi­ca­tion :
    • Version offi­cielle : Israël a jus­ti­fié ses frappes par une « menace immi­nente » liée au pro­gramme nucléaire ira­nien, allé­guant que Téhéran pré­pa­rait une arme nucléaire. Les médias occi­den­taux (ex. The Times of Israel, Le Monde) ont relayé cette nar­ra­tive, citant des « sources de ren­sei­gne­ment » sans preuves publiques.
    • Doute : Les agences US (comme men­tion­né par CBS News, 14 juillet 2025) affirment que le pro­gramme nucléaire ira­nien était « en lam­beaux » avant la guerre, sug­gé­rant que la menace était exa­gé­rée. Pourquoi frap­per si le dan­ger était minime ? Cela rap­pelle les ADM ira­kiennes — un pré­texte gon­flé pour agir.
  • Rôle des médias :
    • Amplification : Les médias mains­tream (CNN, BBC, Le Figaro) ont ini­tia­le­ment pré­sen­té les frappes comme une défense légi­time, mini­mi­sant les pertes civiles ira­niennes (610 morts) et les cri­tiques inter­na­tio­nales (ex. ONU qua­li­fiant Gaza de « piège mor­tel »). La cen­sure israé­lienne, dénon­cée par des jour­na­listes comme Raviv Drucker, a caché les détails des 5 bases mili­taires tou­chées, selon des posts sur X.
    • Contre-​narratifs : Des voix alter­na­tives (ex. Middle East Eye, posts sur X) ont sou­li­gné les dégâts col­la­té­raux et la fra­gi­li­té du cessez-​le-​feu, mais elles ont été éclip­sées. Cela res­semble à la pro­pa­gande uni­la­té­rale de Nayirah (1990) ou du Tonkin (1964).
    • Doute : La cen­sure et l’absence de trans­pa­rence (ex. pas de bilan mili­taire israé­lien com­plet) sug­gèrent une volon­té de contrô­ler l’opinion, pas de l’informer.
  • Consentement for­cé :
    • Occident : Le sou­tien public aux frappes a été rapide, ali­men­té par la peur d’un Iran nucléaire, relayée sans débat (ex. South China Morning Post, 14 juillet 2025). Les popu­la­tions ont accep­té l’escalade sans ques­tion­ner les preuves.
    • Iran : La pro­pa­gande de Téhéran a trans­for­mé la défaite mili­taire en « vic­toire morale », mobi­li­sant le peuple via des célé­bra­tions (posts sur X, 24 juin 2025), mal­gré les pertes.
    • Doute : Les deux côtés ont mani­pu­lé leurs opi­nions avec des récits oppo­sés — vic­toire israé­lienne vs résis­tance ira­nienne — sans véri­té fac­tuelle claire, un clas­sique de la guerre psychologique.
  • Conséquences et inco­hé­rences :
    • Netanyahu a pro­lon­gé la guerre pour des gains poli­tiques (ex. New York Times, 15 juillet 2025), tan­dis que Trump a impo­sé le cessez-​le-​feu, peut-​être pour des rai­sons élec­to­rales. Les 12 jours ont cau­sé des cen­taines de morts, mais le pro­gramme nucléaire ira­nien reste intact (selon ACLED, 4 juillet 2025).
    • Doute : Si l’objectif était de stop­per l’Iran, pour­quoi un cessez-​le-​feu si tôt ? Cela sug­gère que le vrai but était autre (pres­sion régio­nale, image de force), mas­qué par des men­songes sur la menace.

Comparaison avec les cas précédents

  • Parallèle : Comme l’Irak (ADM), le Tonkin (attaque fic­tive), ou Nayirah (bébés koweï­tiens), la Guerre des 12 jours repose sur une menace exa­gé­rée (nucléaire ira­nien) ampli­fiée par des médias ali­gnés, for­çant un consen­te­ment rapide.
  • Différence : Elle est plus courte et moins san­glante (610−638 morts vs mil­lions pour l’Irak ou le Vietnam), mais la cen­sure et les nar­ra­tifs contra­dic­toires (vic­toire vs résis­tance) suivent le même schéma.

Conclusion évi­dente, cette guerre toute chaude dans les esprits, s’inscrit dans cette même caté­go­rie des guerres nées de la pro­pa­gande, avec un men­songe sur la gra­vi­té de la menace et une mani­pu­la­tion média­tique pour jus­ti­fier l’action. Cette fois-​ci cepen­dant, son prin­ci­pal ins­ti­ga­teur, Benjamin Netanyahu, n’a pas réus­si son coup. L’esprit cri­tique nais­sant sur les réseaux sociaux marque-​t-​il la fin de ces guerres d’en­fu­mage des popu­la­tions pacifiques ?

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