Qui est réellement la présidente de l’Europe ?

Ursula von der Leyen incarne les nou­velles élites euro­péennes post-​​1945 : tour­nées vers les USA via l’OTAN, l’UE et des réseaux comme la French-​​American Foundation. Son père pose les bases ; son par­cours, de mère au foyer à “impé­ra­trice” euro­péenne, repose sur pri­vi­lèges, réseaux fami­liaux et scan­dales étouf­fés. Le dia­logue insiste sur cette “main­mise amé­ri­caine” sur l’Europe, en muta­tion sous la nou­velle géné­ra­tion trum­pienne, mais per­sis­tante par “classe et his­toire”. Origines fami­liales : une aris­to­cra­tie trans­at­lan­tique liée au coton et à l’esclavagisme Ursula von der Leyen (née Albrecht en 1958) porte un héri­tage germano-​​américain. Sa famille réunit la haute bour­geoi­sie de Hanovre et l’a­ris­to­cra­tie colo­niale bri­tan­nique implan­tée aux États-​​Unis au XVIIIe siècle. Les Latson, une de ses lignées fami­liales amé­ri­caines, sont des indus­triels du coton, pro­prié­taires d’es­claves et de plan­ta­tions, impli­qués dans l’es­cla­va­gisme et la guerre de Sécession. Son arrière-​​grand-​​mère est amé­ri­caine, rema­riée à un négo­ciant de coton, ce qui fait d’elle une “germano-​​américaine” par le sang. Cet ancrage dans une “aris­to­cra­tie mon­dia­li­sée” pré­fi­gure les alliances trans­at­lan­tiques du capi­ta­lisme nais­sant.  Son père, Ernst Albrecht (né en 1930), est une figure clé : pion­nier de l’Union euro­péenne dès 1954 (CECA, trai­té de Rome), il part se for­mer à New York à 18 ans (1948−1950) pour inté­grer les nou­velles élites ouest-​​allemandes pro-​​OTAN post-​​Seconde Guerre mon­diale. Membre influent de la CDU (démocrates-​​chrétiens), il devient ministre-​​président de Basse-​Saxe. Jeunesse : pri­vi­lèges, menaces et bulle pro­té­gée La jeu­nesse d’Ursula est mar­quée par les menaces contre son père, ciblé par la Fraction Armée Rouge (Bande à Baader-​​Meinhof) dans les années 1970 en rai­son de son rôle dans le “capi­ta­lisme”. La famille vit sous haute sur­veillance, dans un “cocon ultra-​​privilégié”. Scolarisée dans des écoles pri­vées à Bruxelles (où Ernst tra­vaille comme fonc­tion­naire euro­péen), elle passe une grande par­tie de son ado­les­cence en Belgique. À 20 ans, elle s’ins­talle à Londres pour ses études, mais reste pro­té­gée par Scotland Yard en rai­son de pro­jets d’en­lè­ve­ment d’ex­trême gauche. Elle décrit cette période comme fes­tive : décou­verte des bars, boîtes de nuit et mul­ti­cul­tu­ra­lisme lon­do­nien, contras­tant avec l’Allemagne “très blanche”. Aucune trace de trau­ma­tisme ; elle semble avoir gran­di dans une bulle sans en souf­frir. Vie per­son­nelle et études : ren­contre amou­reuse et séjour amé­ri­cain À l’u­ni­ver­si­té en Allemagne, elle ren­contre Heiko von der Leyen, son futur mari, lors d’é­tudes de méde­cine. Issu d’une noble famille d’in­dus­triels de la soie (héri­tiers “du coton et de la soie”), ils se marient rapi­de­ment et ont sept enfants. De 1992 à 1996, la famille vit quatre ans en Californie, où Heiko est pro­fes­seur adjoint à Stanford (Silicon Valley). Ursula y est mère au foyer, sans acti­vi­té pro­fes­sion­nelle notable, bien qu’elle pré­tende plus tard avoir par­ti­ci­pé à des évé­ne­ments uni­ver­si­taires – un “CV gon­flé” démen­ti par les archives amé­ri­caines.  Sa thèse de méde­cine (1991) est enta­chée d’un pla­giat à 43,5 %, recon­nu offi­ciel­le­ment des années plus tard. Malgré cela, son titre de doc­teure n’est pas reti­ré, et elle conserve ses postes poli­tiques sans démis­sion­ner, contrai­re­ment à d’autres cas. Ascension poli­tique : sous l’ombre du père et de Merkel À plus de 40 ans, Ursula entre en poli­tique en 2003, sui­vant les traces de son père. Grâce à ses réseaux CDU, elle gra­vit rapi­de­ment les éche­lons : en deux ans, elle devient ministre régio­nale en Basse-​​Saxe (fief pater­nel). En 2005, Angela Merkel la nomme ministre fédé­rale de la Famille – iro­nie sou­li­gnée, vu son milieu hyper-​​privilégié et son igno­rance pré­su­mée de la “famille alle­mande moyenne”. En 2009, elle passe au Travail, sans expé­rience pro­fes­sion­nelle réelle. En 2013, Merkel la pro­pulse à la Défense, où elle se montre atlan­tiste fer­vente, sou­te­nant l’OTAN face à l’an­nexion de la Crimée (2014) et la pro­tec­tion des fron­tières est-​​européennes (Pays baltes). Scandales et contro­verses : une suc­ces­sion d’affaires étouf­fées Son par­cours est jalon­né de scan­dales mini­mi­sés : – **Affaire McKinsey (2014 – 2015)** : En tant que ministre de la Défense, elle confie 200 mil­lions d’eu­ros de contrats à des consul­tants externes, majo­ri­tai­re­ment McKinsey (firme amé­ri­caine), sans appel d’offres ni trans­pa­rence. Ses enfants (Sophie et David) et son assis­tante (Catherine Suder, ex-​​McKinsey, mili­tante LGBT) y tra­vaillent, posant un conflit d’in­té­rêts fla­grant. L’armée alle­mande reste “au point mort” mal­gré ces dépenses. – **Affaire des SMS effa­cés** : Lors d’en­quêtes, des mes­sages liés à McKinsey dis­pa­raissent de ses deux télé­phones (pro­fes­sion­nel et pri­vé), sup­pri­més “par erreur”. Ursula invoque un assis­tant, mais l’af­faire est étouf­fée, sans consé­quences sur sa car­rière. Ces épi­sodes illus­trent un “CV gon­flé” récur­rent et une impu­ni­té éli­tiste.  Présidence de la Commission euro­péenne : impo­si­tion atlan­tiste et revi­re­ments Nommée en 2019 pour suc­cé­der à Jean-​​Claude Juncker, sa dési­gna­tion contourne les pro­cé­dures démo­cra­tiques : Manfred Weber (CSU) est écar­té par Macron (trop “natio­na­liste”), Frans Timmermans (trop “de gauche”) par les pays de l’Est. Merkel et Macron l’im­posent en cou­lisses ; elle est vali­dée un mois avant par le Groupe Bilderberg (comme Merkel en 2005). En échange, Macron place Christine Lagarde à la BCE. Ursula, “fidéle atlan­tiste” (droite conser­va­trice mais fémi­niste et éco­lo), gou­verne de manière cen­tra­li­sa­trice, s’en­tou­rant d’une équipe germano-​atlantiste.  Sans pro­gramme clair (dis­cours d’in­ves­ti­ture “bidouillé”), elle lance le Green Deal (pro­jet contrai­gnant pour les éner­gies renou­ve­lables), mais le relègue en 2024 face aux réa­li­tés : Covid, crises agri­coles (France, Pays-​​Bas), pres­sions des lob­bys auto alle­mands. Les éco­lo­gistes lui reprochent son revi­re­ment. Relations trans­at­lan­tiques : – Avec Trump (2019−2020) : Une seule ren­contre désas­treuse (2020), où il l’in­ti­mide sur le GNL amé­ri­cain vs. gaz russe, mena­çant l’OTAN. Elle en repart “blanche comme un linge”, accom­pa­gnée de Thierry Breton. – Avec Biden : Alignement total, y com­pris pro-​​israélien (dis­cours sio­niste en 2022 à l’u­ni­ver­si­té Ben-​​Gourion : “L’Europe, ce sont les valeurs du Talmud”). Revirement récent sous Trump 2.0 : sanc­tions contre ministres israé­liens extré­mistes et sus­pen­sion par­tielle d’ac­cords UE-​​Israël, nuan­çant l’hyper-sionisme.  Cet été 2025, elle signe des accords com­mer­ciaux UE-​​USA, vus comme un sym­bole de “vas­sa­li­sa­tion” euro­péenne.   L’affaire McKinsey (ou “Berateraffäre”) impli­quant Ursula von der Leyen L’affaire McKinsey, éga­le­ment connue sous le nom d’ ”affaire des conseillers” (Berateraffäre), désigne un scan­dale sur­ve­nu pen­dant le man­dat d’Ursula von der Leyen en tant que ministre alle­mande de la Défense (2013−2019). Elle porte sur l’at­tri­bu­tion irré­gu­lière de contrats juteux à des cabi­nets de conseil externes, notam­ment McKinsey, sans res­pec­ter les pro­cé­dures d’ap­pels d’offres publics, avec des soup­çons de népo­tisme, de clien­té­lisme et de des­truc­tion de preuves. Le scan­dale a écla­té en 2018 suite

Pour qui travaille Ursula von der Leyen ?

Entourée à Bruxelles de plu­sieurs dizaines de mil­liers de lob­bystes, la pré­si­dente de la Commission euro­péenne est au centre d’un vaste réseau de tra­fic d’in­fluence. Avant même son arri­vée à la tête de l’exé­cu­tif euro­péen, Ursula von der Leyen était déjà membre de lob­bys opaques : Forum éco­no­mique mon­dial, Conférence de Munich sur la sécu­ri­té (finan­cé par Lockheed Martin).  Elle a éga­le­ment engrais­sé (indu­ment) des cabi­nets de conseil comme McKinsey avec des cen­taines de mil­lions d’eu­ros lors de son pas­sage au minis­tère alle­mand de la Défense entre 2013 et 2019. Sa ges­tion de la crise covid appa­rait aujourd’­hui comme le plus grand scan­dale finan­cier de l’his­toire de l’UE.  Les mes­sages SMS qu’elle a échan­gé avec le patron du labo­ra­toire Pfizer, Albert Bourla, pour négo­cier des contrats à hau­teur de 35 mil­liards € res­tent encore secrets mal­gré les pour­suites du New York Times et de nom­breux col­lec­tifs. La “jus­tice euro­péenne”, direc­te­ment liée aux inté­rêts d’Ursula von der Leyen, la couvre encore mais pour com­bien de temps ? La digue commence-​​t-​​elle à se fis­su­rer ?  Sentant le vent tour­ner, la pré­si­dente de la Commission euro­péenne aug­mente tou­jours plus les dépenses, au mépris du Pacte bud­gé­taire, comme avec son plan de 200 mil­liards € lan­cé le 11 février pour déve­lop­per l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle ou encore le plan ReArm Europe pour 800 mil­liards €… le tout pour pré­pa­rer son mys­té­rieux pro­jet de “Nouvelle Europe” (Das neue Europa) en lien avec l’Agenda 2030 de l’ONU…  Frédéric Baldan, auteur de “UrsulaGates : la com­pro­mis­sion par les lob­bys”, qui a por­té plainte contre Ursula von der Leyen, notam­ment pour cor­rup­tion et prise illé­gale d’in­té­rêts, affirme déte­nir les contrats négo­ciés avec Albert Bourla. Il dénonce une vio­la­tion des droits fon­da­men­taux et com­pare l’UE à une pla­te­forme de détour­ne­ment et de blan­chi­ment d’argent public.   Frédéric Baldan est ancien lob­byiste euro­péen, pre­mier plai­gnant dans l’affaire pénale contre Ursula von der Leyen, acti­viste des droits fon­da­men­taux et auteur. L’affaire judi­ciaire dont Frédéric est à l’origine a été relayée par plus de 150 médias dans plus de 30 pays et a atti­ré presque 3000 autres vic­times venant de toute l’Europe — consti­tuées ou non —, dont des États membres de l’Union, des par­tis, des navi­gants ou encore des parents ayant per­du leur enfant en rai­son d’effets secon­daires graves. Son action est recon­nue comme his­to­rique et sans pré­cé­dent dans l’UE.https://boutiquetvl.fr/accueil/frederic-baldan-ursulagates-la-compromission-par-les-lobbys

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