Toutes les guerres sont-​elles provoquées par les banquiers ?

La thèse du jour­na­liste Daniel Rivero est que les guerres des der­niers siècles, y com­pris les deux guerres mon­diales, ont été ins­tru­men­ta­li­sées par les finan­ciers des banques cen­trales d’Occident pour impo­ser un sys­tème éco­no­mique basée sur l’u­sure, à leur pro­fit exclu­sif. Dans ce sché­ma, les banques cen­trales créent de la mon­naie papier à volon­té et imposent son échange contre des res­sources tan­gibles (matières pre­mières, biens de consom­ma­tion…) sous la menace de la guerre. Le sché­ma même de l’hé­gé­mo­nie du dol­lar sur l’é­co­no­mie mon­diale du XXe siècle à nos jours. Daniel Rivero en pro­pose l’his­to­rique en remon­tant aux fon­de­ments de l’Empire britannique .

Une histoire de la dette comme arme de racket des peuples

“Lorsqu’un gou­ver­ne­ment est dépen­dant des ban­quiers pour l’argent, ce sont ces der­niers, et non les diri­geants du gou­ver­ne­ment qui contrôlent la situa­tion, puisque la main qui donne est au des­sus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les finan­ciers n’ont pas de patrio­tisme et n’ont pas de décence ; leur unique objec­tif est le gain”. (Napoléon, créa­teur de la Banque de France). Le sou­ve­rai­niste Pierre-​​Yves Rougeyron retrace l’his­toire de la dette en occi­dent en par­tant de la Révolution Française. Il passe en revue la créa­tion des banques cen­trales pri­vées, des dol­lar “green-​​back”, du dol­lar “monnaie-​​monde”, de l’euro-​dollar, la créa­tion des para­dis finan­ciers…Bref, où se cachent les pou­voirs qui n’oc­cupent pas for­cé­ment les devants des scènes médiatiques.

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