Le chlorothalonil, le polluant des eaux de France dont personne ne parle

Ce documentaire produit pour France Télévisions n’est curieusement pas visible sur Youtube depuis la France sans un VPN : youtube.com/watch?v=g49xyQukoVEDe quoi se poser des questions… Il s’agit d’une enquête sur la pollution et la dépollution de l’eau du robinet en France. Ainsi, que fait-on quand une eau potable dépasse les seuils de pollution ? Elle est tout simplement mélangée avec une autre source, plus pure, et renvoyée dans le réseau. L’enquête révèle également que l’eau est de plus en plus contaminée par des résidus de pesticides, des polluants de l’industrie ou même des restes des guerres, en particulier le Chlorothalonil. La conséquence directe en est que le traitement de l’eau coûte plus cher. Certains citoyens se battent pour réduire les sources de pollution en amont plutôt que de financer des usines toujours plus perfectionnées et hors de prix.
Nouvelles révélations sidérantes sur les OGM

Le professeur de biologie moléculaire Gilles-Éric Séralini est au cœur des révélations sur les OGM et les pratiques douteuses de Bayer-Monsanto. Dans son dernier livre, “L’Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers” ‘(Actes Sud), il prodigue encore nombre de révélations inquiétantes sur le contenu des OGM : l’absence de tests sérieux quant à leurs effets sur la santé humaine et les compromissions des politiciens (de tous bords ), comme des scientifiques pour fermer les yeux sur leur nocivité, voire leur participation à en faire la promotion. Pour rappel, les Monsanto Papers sont divulgués en 2017, des procès contre Monsanto pour des cas de maladies graves liées au Roundup ont forcé l’entreprise à rendre publics des documents internes. Ces derniers ont révélé comment Monsanto a tenté de discréditer Séralini (54 000 citation de son nom !) et son étude, notamment en exerçant une influence sur les scientifiques, les médias, et même sur les processus de révision scientifique. Dans son enquête avec Jérôme Douzelet, Séralini décrit comment Monsanto a manipulé les régulations et les tests de sécurité pour minimiser les risques associés au Roundup, y compris en confondant les termes “glyphosate” (la substance active) et “Roundup” (la formulation commerciale contenant des co-formulants potentiellement plus toxiques). Le livre détaille les attaques coordonnées contre les scientifiques et journalistes qui ont remis en question la sécurité du Roundup, incluant des campagnes de diffamation et l’utilisation de “trolls” sur les réseaux sociaux.