Prémisses d’une révolution de couleur

Une révolution de couleur désigne une série de mouvements populaires non violents ou contestataires, souvent soutenus par des organisations étrangères, visant à renverser un gouvernement perçu comme autoritaire ou corrompu, généralement dans des pays post-soviétiques ou en transition démocratique. Ces révolutions tirent leur nom de l’utilisation de symboles colorés (rubans, drapeaux) pour mobiliser les foules. Elles se caractérisent par des manifestations de masse, des campagnes de désobéissance civile et une forte médiatisation. Caractéristiques principales Contexte : Elles surviennent souvent dans des pays où les élections sont contestées pour fraude ou où le pouvoir est accusé de dérive autoritaire. Méthodes : Mobilisation populaire via des ONG, des mouvements étudiants, des campagnes médiatiques et des stratégies de communication modernes (ex. : réseaux sociaux, slogans viraux). Soutiens extérieurs : Implication fréquente d’organisations internationales, comme des fondations occidentales (ex. : Open Society Foundations, National Endowment for Democracy), ou de gouvernements étrangers, souvent accusés d’ingérence. Résultats : Changement de régime dans certains cas, mais aussi échecs ou instabilité prolongée. Exemples historiques Révolution des Roses (Géorgie, 2003) : Contexte : Contestation des élections législatives frauduleuses sous Edouard Chevardnadze. Symbole : Roses brandies par les manifestants. Résultat : Démission de Chevardnadze, élection de Mikheïl Saakachvili. Source : Rapport de l’OSCE sur les irrégularités électorales (2003), disponible via osce.org. Révolution orange (Ukraine, 2004) : Contexte : Fraudes présumées lors de l’élection présidentielle, favorisant Viktor Ianoukovytch. Symbole : Couleur orange, portée par les partisans de Viktor Iouchtchenko. Résultat : Annulation du scrutin, nouvelle élection remportée par Iouchtchenko. Source : Analyse de l’International Crisis Group, “Ukraine : The Orange Revolution” (2005). Révolution des Tulipes (Kirghizistan, 2005) : Contexte : Protestations contre la corruption et les fraudes électorales sous Askar Akaïev. Symbole : Tulipes, associées au printemps et au renouveau. Résultat : Démission d’Akaïev, instabilité politique persistante. Source : Étude de l’Institute for War and Peace Reporting (IWPR), 2005. Autres cas : Tentatives similaires, comme la “Révolution verte” en Iran (2009) ou les manifestations en Biélorussie (2020), sont parfois associées au concept, mais avec des résultats variés. La vidéo de Théo Malini montre que les récentes émeutes de Los Angeles ont toutes les caractéristiques qui coincident avec le concept de révolution de couleur. Cependant, l’admnistration Trump américaine en est consciente ce qui réduit largement ses chances d’accomplissement.
George Soros ou l’art de dissoudre les nations avec des dollars

Survivant à l’occupation nazie de la Hongrie dans des conditions troubles, George Soros est un milliardaire “philanthrope” apôtre de la “Société Ouverte” selon Karl Popper, son maître, c’est-à-dire d’un monde sans frontières. Aujourd’hui persona non grata en Chine, il est réputé financer tous sortes de mouvements et organisations capables de déstabilliser des gouvernements entiers. Pierre Antoine Plaquevent lui a consacré un livre (Soros et la société ouverte, 2020, Éditions Culture et Racines). Il vient en compagnie de Lucien Cerise, son préfacier, présenter l’inquiétant milliardaire au micro d’André Bercoff. Voir également cette autre présentation plus synthétique par Pierre Antoine Plaquevent au micro de Nicolas Vidal :