Sidérantes révélations USAID, l’arrosoir à dollars planétaire

Elon Musk a publi­que­ment qua­li­fié l’USAID de “cri­mi­nal orga­ni­za­tion” (orga­ni­sa­tion cri­mi­nelle), une asser­tion basée sur des allé­ga­tions de gas­pillage et de finan­ce­ment de pro­jets jugés “ridi­cules et mal­veillants”.  Selon des sources en ligne, Musk a affir­mé que l’USAID était “incroya­ble­ment poli­ti­que­ment par­ti­sane” et qu’elle sou­te­nait des “causes radi­ca­le­ment de gauche à tra­vers le monde, y com­pris des choses anti-​​américaines”. Cette cri­tique a été ren­for­cée par une liste publiée par la Maison Blanche, poin­tant du doigt des pro­jets comme un pro­gramme de 1,5 mil­lion de dol­lars pour pro­mou­voir la diver­si­té, l’é­qui­té et l’in­clu­sion en Serbie, et un “musi­cal DEI” en Irlande pour 70 000 dol­lars. Il a été révé­lé que l’AFP a reçu des fonds de l’USAID. Différentes sources men­tionnent des mon­tants variés, allant de près de 300,000 dol­lars pour cer­taines périodes spé­ci­fiques jus­qu’à 10 mil­lions de dol­lars pour des contrats pas­sés avec des agences fédé­rales amé­ri­caines entre 2008 et 2025… On découvre éga­le­ment le finan­ce­ment du WEF et des fon­da­tions de Georges Soros et Bill Gates. La Fondation Gates est d’ailleurs men­tion­née comme l’un des prin­ci­paux béné­fi­ciaires des fonds de l’USAID. Par exemple, GAVI, l’Alliance des vac­cins, finan­cée en grande par­tie par la Fondation Gates, a reçu 4 mil­liards de dol­lars de l’USAID en 2024 selon l’Association of American Physicians & Surgeons. Elon Musk n’hé­site pas à qua­li­fier le scan­dale USAID de plus grand détour­ne­ment de fonds de l’his­toire des États-​Unis. Pour les anglo­phones, les méca­nimes de détour­ne­ment opé­rés avec l’USAID sont décor­ti­qués avec pré­ci­sion dans les entre­tiens de Joe Rogan avec Mike Benz et Elon Musk soi-​même : (Rappelons que Youtube pro­pose une tra­duc­tion auto­ma­tique avec la roue den­tée en bas à droite de la vidéo)

Comment l’IA va sonner le glas des médias de grands chemins

Fabrice Epelboin est un entre­pre­neur fran­çais spé­cia­li­sé dans les réseaux sociaux et le web social. Il est éga­le­ment connu pour son rôle dans la détec­tion d’in­ter­ven­tions éta­tiques sur les réseaux sociaux, notam­ment avec sa décou­verte en 2010 d’une mani­pu­la­tion par le gou­ver­ne­ment tuni­sien sur Facebook.    Il est ensei­gnant à Sciences Po Paris, où il aborde des sujets comme la géo­po­li­tique du cyber et l’in­fluence poli­tique via Internet. Ses écrits et inter­ven­tions média­tiques se concentrent sur l’im­pact des tech­no­lo­gies numé­riques sur la socié­té, la culture, et la poli­tique.   Dans cette vidéo, il revient sur la cen­sure des réseaux à la lumière des aveux récents de Mark Zuckerberg et sur l’a­ve­nir des médias à l’heure des IA. Contrairement à Idriss Aberkane qui est inta­ris­sable sur l’a­vè­ne­ment des médias citoyens, ou au “you are the media now” d’Elon Musk en s’a­dres­sant aux twit­tos, Epelboin table sur pro­nos­tique le rem­pla­ce­ment glo­bal des médias par les IA.

Comment la CIA influe sur les régimes politiques

Naguère à l’ins­tar de la Chine les Etats inter­di­saient Twitter (X) pour se pré­mu­nir d’une révo­lu­tion colo­rée orches­trée par la CIA. Aujourd’hui les Etats-​​Unis sont dans une guerre civile latente entre les réfor­ma­teurs et l’Etat Profond, lequel a raté Donald Trump il y a moins de deux mois. Entretemps, deux ténors des démo­crates ont rejoint le can­di­dat : Robert Fitzgerald Kennedy Jr. (qui déclare bien que son oncle et son père ont été assas­si­nés par la CIA qu’il entend bien réfor­mer une fois aux affaires) et Tulsi Gabbard, patriote, ancienne mili­taire et écoeu­rée par l’ap­pa­reil du Parti Démocrate.  Dans ce contexte comme durant la Guerre Civile Romaine entre Auguste et Marc-​​Antoine les par­ti­sans de cha­cun des camps, Etat Profond contre Réformateurs, se divisent les actifs de l’Empire pour asseoir leur influence. Le Brésil, pays des BRICS de loin le plus infil­tré par la CIA qui a d’ailleurs conduit un coup d’é­tat en 1964, semble ain­si être deve­nu une base de repli de pre­mier ordre.  Alexandre de Moraes, son plus puis­sant magis­trat, avec l’aide du Président Lula qu’il avait d’ailleurs fait jeter puis sor­tir de pri­son, a inter­dit X au Brésil et mena­cé d’in­car­cé­rer son direc­teur géné­ral que Musk a fine­ment exfil­tré à la der­nière minute. Las ! Moraes a fait illé­ga­le­ment séques­trer les comptes de SpaceX, entre­prise dif­fé­rente et non déte­nue à 100% par Musk (contrai­re­ment à X) puis a ter­ro­ri­sé toute la nation bré­si­lienne en annon­çant uni­la­té­re­ment une amende de 8800 dol­lars (US) par JOUR pour qui­conque uti­li­se­rait un VPN pour se connec­ter à X mal­gré l’interdiction.  La Bataille pour X s’an­nonce donc longue et com­plexe, mais elle révèle un chan­ge­ment de pola­ri­té majeur dans la guerre civile amé­ri­caine entre réfor­ma­teurs et Etat Profond. 

S'abonner à la
lettre d'infos
Edit Template
S'abonner à la lettre d'infos