Comment l’IA va sonner le glas des médias de grands chemins

Fabrice Epelboin est un entrepreneur français spécialisé dans les réseaux sociaux et le web social. Il est également connu pour son rôle dans la détection d’interventions étatiques sur les réseaux sociaux, notamment avec sa découverte en 2010 d’une manipulation par le gouvernement tunisien sur Facebook. Il est enseignant à Sciences Po Paris, où il aborde des sujets comme la géopolitique du cyber et l’influence politique via Internet. Ses écrits et interventions médiatiques se concentrent sur l’impact des technologies numériques sur la société, la culture, et la politique. Dans cette vidéo, il revient sur la censure des réseaux à la lumière des aveux récents de Mark Zuckerberg et sur l’avenir des médias à l’heure des IA. Contrairement à Idriss Aberkane qui est intarissable sur l’avènement des médias citoyens, ou au “you are the media now” d’Elon Musk en s’adressant aux twittos, Epelboin table sur pronostique le remplacement global des médias par les IA.
Zuckerberg a‑t-il tué les fact-checkers ?

Dans une brève vidéo sur la nouvelle politique de Facebook en matière d’information, le patron de Facebook et Meta a sidéré toute la sphère des zététiciens en les déclarant ni plus ni moins qu’obsolètes. Dans un entretien approfondi avec le podcasteur Joe Rogan, Zuckerberg a même avoué : Cette entretien débrief des années de censure dignes de 1984 méritaient bien l’analyse d’Amélie Ismaïli et Idriss Aberkane : Juste un point important a échappé à leur analyse : le co-fondateur de Facebook, Dustin Moskovitz, milliardaire actuel patron de l’ONG Open Philantropy, infatigable promoteur du transhumanisme et de la modification génétique des êtres humains via CRISPR, financeur de l’Event 101, ne serait pas pour rien dans les pressions exercées contre son ancien associé, si l’on en croit le Dr. David Martin. Jean Dominique Michel a également relevé les aveux de Zuckerberg comme un point de bascule historique, voici comment il l’analyse :