John Perkins, l’histoire d’un assassin économique

John Perkins est un éco­no­miste, écri­vain et acti­viste social et éco­lo­giste amé­ri­cain, né le 28 jan­vier 1945 à Hanover, New Hampshire. Il est sur­tout connu pour son livre publié en 2004, inti­tu­lé “Confessions of an Economic Hit Man” (“Les Confessions d’un assas­sin finan­cier” en fran­çais), où il décrit son rôle dans ce qu’il appelle la colo­ni­sa­tion éco­no­mique des pays du tiers monde par une coa­li­tion de grandes entre­prises, de banques et du gou­ver­ne­ment amé­ri­cain.  Perkins affirme avoir tra­vaillé comme “assas­sin éco­no­mique” pour la firme de conseil Chas. T. Main, où il aurait encou­ra­gé les pays en déve­lop­pe­ment à contrac­ter des dettes mas­sives pour des pro­jets d’in­fra­struc­ture, ren­dant ces nations éco­no­mi­que­ment dépen­dantes de l’Occident.  Pour en savoir plus : https://jbl1960blog.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/12/johnperkins-lesconfessionsdunassassinfinancier.pdf

De Gaulle contre l’hégémonie américaine

Si l’on se fie au ciné­ma et aux com­mé­mo­ra­tions des médias, les USA ont libé­ré la France des Nazis et sont notre meilleur et indé­fec­tible allié. La réa­li­té fût cepe­dant très dif­fé­rente. Pendant la guerre, Roosevelt pré­fère miser sur Pétain. Après la défaite d’Hitler, la France né doit qu’à la pug­na­ci­té et l’as­tuce de De Gaulle de né pas pas­ser sous tutelle éta­su­nienne. La suite est une série de coups de forces de De Gaulle pour impo­ser la sou­ve­rai­ne­té fran­çaise, en par­ti­cu­lier avec le nucléaire mili­taire comme civil. Mais De Gaulle fini­ra par chu­ter en Mai 68 et il n’est pas du tout exclu que la CIA ait finan­cé les révoltes étu­diantes comme aupa­ravent l’OAS… Dans cette vidéo questions/​​réponses, François Asselineau ana­lyse d’ailleurs mai 68 comme une “révo­lu­tion de couleur” :

Assange, le journaliste héros de la liberté d’expression

Premier dis­cours de Julian Assange à l’is­sue de 14 années de pri­va­tion de liber­té.Il s’a­git d’une audi­tion orga­ni­sée par la Commission des ques­tions juri­diques et des droits de l’homme de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.  Julian Assange a décla­ré aux par­le­men­taires : « Je veux être tout à fait clair. Je né suis pas libre aujourd’­hui parce que le sys­tème a fonc­tion­né. Je suis libre aujourd’­hui parce qu’a­près des années d’in­car­cé­ra­tion, j’ai plai­dé cou­pable d’avoir fait du jour­na­lisme. J’ai plai­dé cou­pable d’a­voir recher­ché des infor­ma­tions auprès d’une source, et j’ai plai­dé cou­pable d’a­voir infor­mé le public de la nature de ces infor­ma­tions ». C’est peut-​​être un détail pour vous…Mais pour moi, ça veut dire beau­coup ! Merci à Tribunal Populaire pour la tra­duc­tion de la confé­rence de Julian Assange

Comment la CIA influe sur les régimes politiques

Naguère à l’ins­tar de la Chine les Etats inter­di­saient Twitter (X) pour se pré­mu­nir d’une révo­lu­tion colo­rée orches­trée par la CIA. Aujourd’hui les Etats-​​Unis sont dans une guerre civile latente entre les réfor­ma­teurs et l’Etat Profond, lequel a raté Donald Trump il y a moins de deux mois. Entretemps, deux ténors des démo­crates ont rejoint le can­di­dat : Robert Fitzgerald Kennedy Jr. (qui déclare bien que son oncle et son père ont été assas­si­nés par la CIA qu’il entend bien réfor­mer une fois aux affaires) et Tulsi Gabbard, patriote, ancienne mili­taire et écoeu­rée par l’ap­pa­reil du Parti Démocrate.  Dans ce contexte comme durant la Guerre Civile Romaine entre Auguste et Marc-​​Antoine les par­ti­sans de cha­cun des camps, Etat Profond contre Réformateurs, se divisent les actifs de l’Empire pour asseoir leur influence. Le Brésil, pays des BRICS de loin le plus infil­tré par la CIA qui a d’ailleurs conduit un coup d’é­tat en 1964, semble ain­si être deve­nu une base de repli de pre­mier ordre.  Alexandre de Moraes, son plus puis­sant magis­trat, avec l’aide du Président Lula qu’il avait d’ailleurs fait jeter puis sor­tir de pri­son, a inter­dit X au Brésil et mena­cé d’in­car­cé­rer son direc­teur géné­ral que Musk a fine­ment exfil­tré à la der­nière minute. Las ! Moraes a fait illé­ga­le­ment séques­trer les comptes de SpaceX, entre­prise dif­fé­rente et non déte­nue à 100% par Musk (contrai­re­ment à X) puis a ter­ro­ri­sé toute la nation bré­si­lienne en annon­çant uni­la­té­re­ment une amende de 8800 dol­lars (US) par JOUR pour qui­conque uti­li­se­rait un VPN pour se connec­ter à X mal­gré l’interdiction.  La Bataille pour X s’an­nonce donc longue et com­plexe, mais elle révèle un chan­ge­ment de pola­ri­té majeur dans la guerre civile amé­ri­caine entre réfor­ma­teurs et Etat Profond. 

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