Comment la CIA influe sur les régimes politiques
Naguère à l’instar de la Chine les Etats interdisaient Twitter (X) pour se prémunir d’une révolution colorée orchestrée par la CIA. Aujourd’hui les Etats-Unis sont dans une guerre civile latente entre les réformateurs et l’Etat Profond, lequel a raté Donald Trump il y a moins de deux mois. Entretemps, deux ténors des démocrates ont rejoint le candidat : Robert Fitzgerald Kennedy Jr. (qui déclare bien que son oncle et son père ont été assassinés par la CIA qu’il entend bien réformer une fois aux affaires) et Tulsi Gabbard, patriote, ancienne militaire et écoeurée par l’appareil du Parti Démocrate. Dans ce contexte comme durant la Guerre Civile Romaine entre Auguste et Marc-Antoine les partisans de chacun des camps, Etat Profond contre Réformateurs, se divisent les actifs de l’Empire pour asseoir leur influence. Le Brésil, pays des BRICS de loin le plus infiltré par la CIA qui a d’ailleurs conduit un coup d’état en 1964, semble ainsi être devenu une base de repli de premier ordre. Alexandre de Moraes, son plus puissant magistrat, avec l’aide du Président Lula qu’il avait d’ailleurs fait jeter puis sortir de prison, a interdit X au Brésil et menacé d’incarcérer son directeur général que Musk a finement exfiltré à la dernière minute. Las ! Moraes a fait illégalement séquestrer les comptes de SpaceX, entreprise différente et non détenue à 100% par Musk (contrairement à X) puis a terrorisé toute la nation brésilienne en annonçant unilatérement une amende de 8800 dollars (US) par JOUR pour quiconque utiliserait un VPN pour se connecter à X malgré l’interdiction. La Bataille pour X s’annonce donc longue et complexe, mais elle révèle un changement de polarité majeur dans la guerre civile américaine entre réformateurs et Etat Profond.