Nouvelles révélations sidérantes sur les OGM

Le pro­fes­seur de bio­lo­gie molé­cu­laire Gilles-​Éric Séralini est au cœur des révé­la­tions sur les OGM et les pra­tiques dou­teuses de Bayer-​Monsanto. Dans son der­nier livre,  “L’Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers” ‘(Actes Sud), il pro­digue encore nombre de révé­la­tions inquié­tantes sur le conte­nu des OGM : l’ab­sence de tests sérieux quant à leurs effets sur la san­té humaine et les com­pro­mis­sions des poli­ti­ciens (de tous bords ), comme des scien­ti­fiques pour fer­mer les yeux sur leur noci­vi­té, voire leur par­ti­ci­pa­tion à en faire la promotion.

Pour rap­pel, les Monsanto Papers sont divul­gués en 2017, des pro­cès contre Monsanto pour des cas de mala­dies graves liées au Roundup ont for­cé l’en­tre­prise à rendre publics des docu­ments internes. Ces der­niers ont révé­lé com­ment Monsanto a ten­té de dis­cré­di­ter Séralini (54 000 cita­tion de son nom !) et son étude, notam­ment en exer­çant une influence sur les scien­ti­fiques, les médias, et même sur les pro­ces­sus de révi­sion scientifique.

Dans son enquête avec Jérôme Douzelet, Séralini décrit com­ment Monsanto a mani­pu­lé les régu­la­tions et les tests de sécu­ri­té pour mini­mi­ser les risques asso­ciés au Roundup, y com­pris en confon­dant les termes “gly­pho­sate” (la sub­stance active) et “Roundup” (la for­mu­la­tion com­mer­ciale conte­nant des co-​formulants poten­tiel­le­ment plus toxiques). Le livre détaille les attaques coor­don­nées contre les scien­ti­fiques et jour­na­listes qui ont remis en ques­tion la sécu­ri­té du Roundup, incluant des cam­pagnes de dif­fa­ma­tion et l’u­ti­li­sa­tion de “trolls” sur les réseaux sociaux.

 

Avatar photo

SOS Libertés

S'abonner à la
lettre d'infos
Edit Template
S'abonner à la lettre d'infos